Pluie Et Vent Sur Télumée Miracle De Simone Schwarz-Bart

Cet examen écrit sera entièrement consacré aux aspects auxquels Simone Schwarz-Bart, grâce à son roman, nous a fait réfléchir. Nous allons effleurer la progression des personnages du roman, qui évoquent des pensées de la littérature de haut niveau. Nous allons aborder la rencontre entre le roman féministe et le roman négro-américain, dont ce roman constitue un exemple très évident, et les conséquences d’une telle rencontre. En outre, pour terminer, nous allons quitter l’ensemble, la totalité de cet œuvre en faveur d’un détail minuscule d’un intérêt signifiant. Il va s’agir d’un mot particulier.

Les liens du sang

Il faut l’avouer immédiatement. Simone Schwarz-Bart et une auteure majeure et Pluie et vent sur Telumée Miracle est une œuvre majeure. L’écriture est habile et élaboré. Dans le roman il s’agit de l’existence antillaise, dont Schwarz-Bart écrit d’une façon méritoire. Elle inspire confiance. Pour elle, Telumée Miracle et le roman fonctionnent comme une incarnation, une personnification de l’héritage antillais en général, et surtout celui des Guadeloupéens. Grâce à la thèse, soutenue par Émeline Pierre, intitulée Le caractère subversif de la femme antillaise dans un contexte (post)colonial, nous pouvons mieux comprendre cet héritage. Ce qui joue un rôle d’une grande importance est les racines de l’Afrique et la mise en esclavage des aïeux des Antillaise de nos jours, à cause de la traite des noirs et le pouvoir dominat des Blancs. Cette histoire et son rôle contemporain est donc une clé aux Antilles. Le cadre de compréhension, choisi par Schwarz-Bart, est la famille et la parenté. Le choix semble fructueux, car il ne nous fournit qu’en instruments de compréhension, mais de plus en instruments de progression et de révolte personnelle.

Nous voyons très clairement comment Schwarz-Bart raconte l’histoire de la vie de Telumée en l’illustrant de ses propres aïeux. L’histoire commence par l’abolition de l’esclavage et l’arrière-grand-mère, Minerve, sur quoi suit la grand-mère, Toussine, aussi appelé « Reine Sans Nom », la mère, Victoire et après Télumée. Ce qui est frappant est la ressemblance entre leurs vies personnelles, leurs destins. L’errance, la beauté, les hommes, l’oppression, la désolation et la joie sont des aspects divers, mais à la fois unissants entre les femmes de générations différentes. Leurs existences passent par héritage. Le désespoir ineffable est héréditaire entre la mère et l’enfant. Leur façon de vivre, le niveau de vie des antillais(es) dépendent au sang. Ce ne sont que les films d’anticipation qui laissent les êtres humains changer ce fait qu’ils sont soumis au déterminisme. Faudrait-il donc s’incliner devant le fait accompli ? Même si Schwarz-Bart désigne une existence routinière et parfois sombre, elle ne laisse jamais ni le lecteur, ni les personnages romanesques se résigner à la situation et la grisaille, normaliser l’inégalité entre les races et les sexes. Télumée ne peut jamais gagner la lutte pour la vie, mais il y a une seule chose elle peut faire en vue de contourner le déterminisme : elle peut rester sans enfants, ne pas laisser une nouvelle génération être oppressée. La vie de Télumée et ses choix sont un appel. Bien qu’il semble dur d’y réussir, l’émancipation (dont Émeline Pierre parle) doit être possible. La vie de Télumée et de ses aïeux est un symbole des possibilités insoupçonnées, de la réussite qui simplement doit exister. Certes, le déterminisme de l’existence semble fort, mais Schwarz-Bart souligne le fait qu’il ne peut pas exister une solution de remplacement. Il faut lutter

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