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Pline, réflexions sur la mort

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Par   •  20 Février 2019  •  Commentaire de texte  •  1 418 Mots (6 Pages)  •  561 Vues

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Commentaire Pline, HN, VII, 56

Réflexions sur la mort

1° paragraphe

Relevé

Interprétation

Chez les Romains, ce ne fut pas le propre du vieil usage établi de bruler le corps : ils étaient inhumés dans la terre

Jusqu'à présent, les romains n'ont jamais eu pour coutume d'incinérer les morts. Seules les riches avaient la possibilité de se faire incinérer, les pauvres se faisaient enterrer. On brulait les corps dans le bustum (bûcher) situé dans l'ustrinum (champ d'incinération).

Mais après qu’on eut pris connaissance du fait que l’on déterrait ceux qui avaient été tués dans des guerres lointaines, alors l’usage établi fut de les brûler.

Pour accéder aux Enfers, ( plusieurs parties) les morts avaient besoins d'une sépulture correcte et de pièces pour payer le passeur. Les morts des guerres ne recevaient pas de sépultures et étaient donc déterrés, ils ne trouvaient pas la paix. Il a donc été choisi de brûler les corps pour qu'ils atteignent tous la paix, donc les corps étaient pris en charge.

Cependant de nombreuses familles conservèrent les anciens rites ;

Certaines familles préféraient conserver les anciennes coutumes d'inhumation pour conserver le corps du défunt par symbolique ( avec des bâtiments pour les honorer) : le corps est un enjeux de pouvoir.Les corps peuvent avoir une influence sur le présent.

ainsi dans la famille Cornélia, on rapporte que personne n’a été incinéré avant le dictateur Sylla, et que c’est par crainte de la loi du talion que Sylla a voulu cela, car le cadavre de C. Marius avait été déterré.

La famille Cornélia est une grande famille patricienne qui a ses propres rites funéraires : elle préfère l'inhumation à la crémation. Sylla fait partie de cette famille.

Marius (défendant le peuple, clan du populares) et Sylla (aristocrates, clan des optimates), deux généraux romains, s'opposant politiquement se sont battus durant la 1ère guerre civile romaine (-88 à -87). Marius, après sa mort, à été déterré (sûrement par des opposants) . Sylla, pour ne pas être à son tour déterré par vengance, décida, en dépit des coutumes de sa famille, de se faire incinérer.

Que l’on comprenne que le cadavre enseveli est mis au cimetière de quelque façon, mais que l’homme enterré est couvert de terre.

Pline termine son paragraphe par un jugement. Il dénigre les traditions romaine et revient à un point de vue matériel : un corps enterré dans la terre, inhumé ou pas, reste un corps dans la terre.

2° paragraphe

Pline se demande ce qu'il y a après la mort

mention de «  questions vaines » --- condition de l'Homme : ex : on vit tous pour mourir, à quoi cela sert-il de vivre ?

déclencheur de la question

« vaines » car on ne peut pas avoir de réponses / témoignage (les morts ne nous donnent pas de réponses)

questions d'ordre philo : est-ce qu'on peut imaginer qu'il y a la vie après la mort ? Depuis longtemps ==> tombes, culte des morts.

Question qui habite l'Homme depuis très longtemps ==> pourquoi le premier jour de notre vie est-il aussi celui qui nous rapproche de notre mort ?

Pline évacue les questions sur un mode rationnel (vaines sur les mânes = âme des morts parce qu'aucune réponse est possible)

« post sepulturam »==> on ne se pose des questions existentielles  que lorsque la mort nous touche (directement ou indirectement).

Égalité à la condition humaine.

Sens ==> seulement quand le corps est vivant ==> avant de naître nous ne sommes rien, et après notre mort il en va de même.

Pas de souvenirs / néant ==< on vit on pense... / par analogie ==> on y retourne

Plutôt que d'accepter la mort, on imagine des choses pour après la mort==> alors qu'il ne se passera rien pour lui

liste des choses : immortalité + métempsychose (après la mort : passage d'une âme dans un autre corps)

Anaphore : répétition du mot alias ==> liste des croyances.

Honorant les mânes ==> ça ne sert à rien parce qu'il n'y a pas de vie après la mort selon Pline donc il n'y a personne pour les entendre

Quel est le sens de la vie si on vit pour mourir.

Il ne sert également à rien de croire en un dieu qui nous écoute (mânes). C'est aussi une perte de temps.

Pline l'Ancien dit que les hommes ont la même façon de vivre que les animaux, ils vivent, ils respirent, ils se nourrissent et ils meurent :« Ceu vero ratio spirandi ullo modo distet ceteris animalibus ». Il compare ces deux êtres par une analogie et s'exprime grâce avec une exclamation introduite par «Ceu».

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