Pierre et jean de Maupassant

Rotier                                                                                            2°2

Marion

Commentaire : Pierre et Jean, de Maupassant

   Guy de Maupassant est un écrivain réaliste du 19ème siècle, naissant en Normandie. Il écrit plusieurs œuvres dont « Mont-Oriel », « Bel-Ami », « Une vie » et « Pierre et Jean ». Ce dernier ouvrage un roman réaliste écrit en 1888. Ce livre parle d’une famille où il va y avoir un héritage pour seulement un des deux frères ce qui va provoquer la jalousie de l’autre et une querelle va créer. Cela va leurs faire découvrir l’adultère de leur mère. Dans l’extrait donné Pierre a appris que sa mère lui a menti, lorsqu’elle avait répondu qu’elle ne savait pas ou était le portrait du Maréchal, alors que c’est elle qui l’avait caché avec les lettres du défunt. Cette découverte engendra d’un excès de colère de la part de Pierre, et nous nous retrouverons dans ses pensées. Qu’est ce que le mensonge engendre sur Pierre ? Dans un premier temps nous montrerons que l’état d’esprit de Pierre après sa découverte. Puis dans un second temps nous verrons que le mensonge change le regard que porte Pierre sur sa mère.

   Tout d’abord Pierre ressent un profond énervement, aillant du mal à accepter le fait que sa mère lui est menti, il le répète plusieurs fois le verbe mentir « Elle avait menti » « elle avait menti » « qui avait menti ». Puis une fois accepter ce fait il ressent un sentiment de trahison par rapport à sa tendresse, et répète plusieurs fois le verbe ‘tromper’ et suivis d’un groupe nominal mélioratif « Mais oui elle l’avait trompé dans sa tendresse » « elle l’avait trompé dans son pieux respect » « de fils trompé, volé dans son affection sacrée ». Mais sa colère augmente quand il remarque sa vulnérabilité face à la découverte du mensonge d’où l’anaphore du mot rien « Et il ne pouvait rien dire, rien faire, rien montrer, rien révéler ». Puis il utilise des noms péjoratifs pour mettre en évidence son énervement « Si la fureur dont il était soulevé arrivait presque à de la haine ». Ensuite il ressent cette trahison, ce mensonge comme un crime, pour nous le montrer il utilise un adjectif péjoratif « c’est qu’il la sentait plus criminelle envers lui, que son père lui-même ».

   En outre, Pierre à un toute autre regard sur sa mère, plus nous avançons dans l’extrait plus le regard qu’il porte sur elle se dégrade. Il passe d’abord par un regard remplit de colère et de jalousie d’où l’hyperbole et le nom péjoratif : « Il la regardait avec une colère exaspérée de fils trompé, volé dans son affection sacrée, et avec une jalousie d'homme longtemps aveugle » Puis, il ressentant une trahison, il pense que sa mère devrait en avoir honte montrer avec le groupe nominal comportant l’adjectif péjoratif de la honte après le nom trahison « qui découvre enfin une trahison honteuse ». A posteriori, il utilise un nom péjoratif, transformant son regard de colère à la limite de la haine sur sa mère, « « Si la fureur dont il était soulevé arrivait presque à de la haine ».

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