Étude du roman Pierre et Jean de Maupassant
Compte Rendu : Étude du roman Pierre et Jean de Maupassant. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar wintrebert • 12 Novembre 2014 • 1 369 Mots (6 Pages) • 1 295 Vues
De nouveau sur la Perle, les personnages de l’incipit sont de nouveaux réunis (il en manque un néanmoins : Pierre) . Ce passage est donc l’occasion pour nous de faire un bilan des personnages d’abord, bilan de l’histoire elle-même ensuite
Références textuelles Analyses Interprétations
I. Le bilan des personnages.
1.Mr Roland :
La voilà… la voilà / Elle vient / Cristi ! ça va vite Pronoms : la Lorraine
+ " Cristi " juron fam. Mr R. fidèle à lui-même : on retrouve ce juron qui fait écho au " Zut ! " du début du roman mais surtout ici on voit qu’il est plus intéressé par le bateau que par son propre fils qui part !
Criait toujours Roland Didascalie (vaudeville)
+ adverbe de permanence Mr R., le cocu de la farce qu’on arrive pas à plaindre tout à fait : pers. comique
Pourquoi pleures-tu ? Interrogation naïve Mr R. ne comprend rien à la situation (il est hors intrigue)
Il a une belle tournure, tout de même notre Jean Voc. Appréciatif + adj poss. Ironie du sort : si il savait ! Faut-il rire ou prendre pitié ?
Le bonhomme fut stupéfait Sorte de didascalie encore
+ nom connote naïveté + adjectif qui confirme Mr R. jusqu’au bout est " l’éternel ahuri " qui échappe à l’intrigue
Le dialogue qui s’ensuit Pas de colère, approbation Est-il encore le chef de famille comme la première scène du roman le laissait entendre ?
2.Jean et sa mère (les coupables)
Jean, tout bas, dit à sa mère
Jean lui avait pris la main
Didascalies Un aparté, une complicité de coupables
Regarde, maman, elle approche Pronom : la Lorraine Même indifférence que son père (sauf qu’en plus lui sait !)
Tu as vu ? dit-il Question oratoire J. infantilise sa mère : il a peur qu ‘elle craque
Jean partit en avant avec Mme Rosémilly
Ses yeux aveuglés par les larmes/ éperdue/affolée/l’âme trop troublée Indication spatiale : distanciation
Nombreuses occurrences du trouble de Mme R. Le couple est formé : le passé " en arrière " est oublié
Mme R. semble, seule, réaliser le sacrifice de Pierre !
Et il lui semblait X 3 anaphore Les assauts successifs du malheur qu’elle réalise
La moitié de son cœur s’en allait
Sa vie était finie
Elle ne reverrait jamais plus son fils gradation 1. perte de Pierre
2. perte de la vie
3. Pierre est comme " mort "
Le malheur est consommé (sa punition ?)
Oui, j’ai vu. Comme il est bon ! Double sens 1. bon de me pardonner
2. bon de n’avoir rien dit
Le dialogue final Banalité des propos Retour à la vie qui reprend le dessus (émotion passagère, " convenable " ?) Sans excuse
• Pierre (essentiellement par le regard de Mme R.)
M.Pierre est à l’arrière
C’est Beausire, un " étranger " qui le voit Déjà oublié ?
A l’arrière tout seul, bien en vue + tache imperceptible Indications de Beausire + accumulation et enfin double sens (tache) Solitude mise en évidence/ paradoxe, c’est lui qu’on montre : l’exilé innocent.
On pense au Pharmakos (bouc émissaire) de la tragédie grecque
Qui est coupable ?
et elle vit son fils, son fils Pierre, coiffé de sa casquette galonnée, qui jetait à deux mains des baisers d’adieu Description emphatique Moment de grande émotion pour les deux + pathétique de Pierre au grand cœur (comme il est bon !)
Il s’en allait, il fuyait, il disparaissait, devenu déjà tout petit… tache imperceptible Gradation + accumulation Le départ du bouc émissaire qui emporte avec lui le terrible secret familial
Les dernières lignes Marquées par l’absence de Pierre La vie continue
I. Le bilan de l’histoire.
Les lignes en bleu (cf texte ci-dessus) Hors dialogue
Focalisation externe
Narratif et descriptif On retrouve ton du Ch 1
Maupassant va conclure
La
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