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Pierre Et Jean De Maupassant

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Par   •  16 Février 2015  •  1 923 Mots (8 Pages)  •  815 Vues

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Ce roman de Guy de Maupassant a été publié en feuilleton dans la nouvelle Revue du 1er décembre 1887 au 1er janvier 1888 et en volume chez Ollendorff la même année.

Résumé

Les Roland , anciens bijoutiers parisiens se sont retirés au Havre, où ils vivent des jours heureux. Ils ont deux fils : l’aîné, Pierre, près de la trentaine, brun, maigre et nerveux, tourmenté par de grands projets et sujet à des découragements imprévus , vient d'obtenir son de terminer ses études de médecine. Jean, son cadet de cinq ans, gros, blond, et placide vient d'obtenir son d'achever ses études de droit. Ils sont venus tous deux prendre du repos après leurs études couronnées de succès.

Ils songent à s’installer et convoitent tous deux la jeune et belle veuve d’un riche capitaine de vaisseau, Mme Rosémilly.

Au cours d’une partie de pêche familiale en compagnie de Mme Rosémilly, les deux frères, pour séduire la jeune femme, se livrent à une compétition acharnée à la rame. Le lecteur découvre que sous une apparence d’union et d’affection, une vraie rivalité oppose les deux frères.

Le soir même, au retour de cette promenade en mer ils apprennent que Maréchal, un ancien ami de la famille, vient de mourir à Paris et qu’il lègue toute sa fortune à Jean. Sur le port, Pierre félicite son frère pour sa nouvelle fortune, mais il ressent intérieurement un irrépressible sentiment de jalousie.

Cette jalousie, alimentée par les insinuations du pharmacien Marowsko, à qui il vient d’apprendre la nouvelle (« ça ne fera pas bon effet »), et les réflexions d’une fille de la brasserie (« ça n’est pas étonnant qu’il te ressemble si peu ») se transforme bientôt en une suspicion obsessionnelle : Et si Jean était le fils naturel de Maréchal ?

Pierre , très choqué , trouble le joyeux repas familial.

Il sort en mer, mais est très affecté par les soupçons qu’ont fait naître les remarques de ses proches. Il ne parvient pas à comprendre pourquoi seul Jean a hérité de la fortune de Maréchal, alors que ce dernier le connaissait depuis qu'il était tout petit.

La brume l’oblige à rentrer. Il commence alors « une enquête minutieuse » en vue de percer ce mystère. Il se souvient alors qu’à la naissance de Jean, on avait décroché du mur le portrait de Maréchal.

Il demande à sa mère où se trouve le portrait de Maréchal. Il lui laisse entendre qu’il sait tout. Un voyage à Trouville, dont il espère une diversion, ne parvient hélas pas à lui changer les idées. L’attitude de sa mère à propos du portrait, et la ressemblance qu’il note entre Maréchal et son frère, transforment le doute en « intolérable certitude ».

Malheureux, torturé par ce secret et par le remords qui le rend honteux de lui-même, Pierre tourmente sa mère. À l’occasion d’une sortie sur la plage , il se déclare à Mme Rosémilly, qui ne reste pas indifférente à ses avances.

Jean s’est installé dans un nouvel appartement , ce qui suscite la jalousie de Pierre. Les deux frères se querellent. Pierre, sous le coup de la colère, révèle, sans ménagement, à son frère la vérité : « Tu es le fils d’un homme qui t’as laissé sa fortune ». Leur mère, qui est dans la chambre à côté, entend certainement cet horrible aveu.

La mère de Jean lui confirme ce secret : « Tu n’es pas le fils de Roland ». Elle veut partir à tout jamais, mais Jean la supplie de rester. La mère et le fils se réconcilient .

Pierre souhaite s’éloigner et décide de s’embarquer comme médecin à bord d'un paquebot transatlantique.

M. Roland ne soupçonne pas la tragédie qui se joue au sein de sa famille.Nous retrouvons alors dans ce dernier chapitre les mêmes protagonistes que ceux du début du roman. Seul Pierre manque à l‘appel. Tout ce groupe est réuni dans la même barque, pour saluer le départ de La Lorraine , à bord de laquelle Pierre commence une nouvelle « vie de forçat vagabond ».

Court roman publié en 1887

CHAPITRE I

Le roman s'ouvre sur une partie de pêche en mer. Le père Roland a invité sa femme et une amie, Madame Rosémilly, à l'accompagner pour cette sortie en mer. Sont aussi présents sur le bateau leurs deux fils : Pierre, l'aîné et Jean. Ceux-ci sont tous deux attirés par Mme Rosémilly mais elle semble accorder sa préférence à Jean. D'ailleurs, ce dernier est aussi le préféré de la famille, jugé plus posé et plus stable que son aîné.

Lorsqu'ils rentrent dans leur maison du Havre, ils apprennent que le notaire va leur rendre visite dans la soirée. Celui-ci se présente après avoir suscité de nombreuses interrogations sur les motifs de sa venue, et leur apprend que Jean est l'héritier d'un des amis de la famille qui vient de mourir.

Le père Roland se réjouit, les deux frères vont faire un tour, tandis que la mère constate que Pierre est lésé dans cette affaire.

CHAPITRE II

Pierre se promène dans les rues du Havre, indécis. Arrivé sur le port, il croise Jean à qui il dit qu'il est content pour lui et qu'il l'aime. Jean, ému, le remercie. Puis Pierre continue sa promenade, il est las et ne sait pas vraiment où aller. Il décide de rendre visite à un vieil ami pharmacien. Après avoir bu un verre de liqueur avec lui, il lui annonce la nouvelle de l'héritage. Son ami paraît surpris et fâché, il répète plusieurs fois : "ça ne fera pas un bon effet"

CHAPITRE III

Pierre décide de faire fortune en travaillant. Il cherche à louer un appartement qui lui servirait de cabinet pour recevoir ses patients (il est médecin).

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