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Phèdre : la tragédie de Jean Racine

Commentaire de texte : Phèdre : la tragédie de Jean Racine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Janvier 2015  •  Commentaire de texte  •  378 Mots (2 Pages)  •  790 Vues

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Phèdre est une tragédie en cinq actes et en vers de Jean Racine datant de 1677 parut sous le titre Phèdre et Hippolyte. Jean Racine (1639 - Paris 1699) est un dramaturge et poète français, considéré comme l'un des plus grands auteurs de tragédies de la période classique en France. La pièce ne prit le titre de Phèdre qu’en 1687 lors de sa seconde édition.. Cette pièce s’inspire notamment du grec Euripide et du latin Sénèque. La pièce comporte 1 654 alexandrins et c’est la dernière tragédie profane de Racine. Le passage étudié se situe dans l’acte I, Scène 3 qui raconte la disparition d’Hippolyte, fils de Thésée et plus particulièrement l’aveu de Phèdre (seconde épouse de Thésée) à Œnone, sa nourrice et confidente. Elle lui avoue la passion coupable qu’elle ressent pour son beau-fils Hippolyte après les nombreuses instances de sa nourrice : ce passage prend la tournure d’un interrogatoire. On annonce ensuite la mort de Thésée… Les deux personnages de cette scène sont donc Phèdre et Œnone. Dans cet extrait on peut voir le rôle du confident qui a notamment été créé pour éviter la trop grande monotonie scénique du monologue. Dans un premier temps nous étudierons l’aveu d’un roman interdit puis dans un second temps le fait que ce soit une scène tragique.

Au début, mise e place d’un interrogatoire par Oenone, beaucoup de questions : « Quoi ? De quelque remords êtes-vous déchirée ? » (v.1) ; « Quel crime ? » (v.2) et d’exclamations ce qui montre sa nervosité et son appréhension quant à la révélation que va lui faire Phèdre. Allitérations en –é : « déchirée » (v.1) ; « trempé » (v.3) ; »enfanté » (v.6) ; « épouvanté » (v.7) et assonances en –r : « remords » (v.1) ; « criminelles » (v.4) ; « je meurs » (v.9) cris d’épouvantes, malheurs qui peuvent toucher sa maitresse. Phèdre cherche à mettre fin, à cet interrogatoire et ne répond plus à Oenone : « Je t’en ai dit assez » (v.8). Qualifie son aveu de funeste : « un aveu si funeste » (v.9) on est bien en présence d’une tragédie.

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