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Peut-on affirmer que, dans Le Survenant, la vie sédentaire est idéalisée ?

Dissertation : Peut-on affirmer que, dans Le Survenant, la vie sédentaire est idéalisée ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Décembre 2020  •  Dissertation  •  1 206 Mots (5 Pages)  •  1 760 Vues

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Devoir 2C – Plan et rédaction        

Étape 1 : Plan du développement

Sujet : Peut-on affirmer que, dans Le Survenant, la vie sédentaire est idéalisée ?

Thèse : Oui, on peut affirmer que la vie sédentaire est idéalisée.

  1. Argument principal 1 : Les sentiments des personnages sont présentés comme étant idéal à la vie sédentaire.

 

  • Sous-argument 1.1 : Germaine Guèvremont utilise une métaphore qui illustre le sentiment de bonheur et d’admiration que Didace ressent lorsqu’il prend possession de la terre ancestrale.

    « Quand il avait pris possession de la terre ancestrale, […] un sentiment de durée, de plénitude […] la force tranquille de l’
    arbre qui, à chaque heure, à chaque instant, enfonce ses racines plus avant dans le sol » (p.80)

  • Sous-Argument 1.2 : Le Grand-Dieu-Des-Routes, faisant référence au Survenant, éprouve des sentiments caractéristiques au sédentarisme en allant en canot sur le lac. 

« Quelque chose de grand et de nostalgique, quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti auparavant remuait en lui » (p. 64)

*Champ lexical de la sérénité

  • Sous-argument 1.3 : Le Père Didace éprouve un grand amour et fierté pour ses terres qu’il pourra léguer à son fils Amable lorsqu’il ne sera plus en mesure de s’en occuper.

« Franc de bras comme de cœur, grand chasseur, gros mangeur, aussi bon à la bataille, qu’à la tâche, parfois sans un sou vaillant en poche, mais avec la fierté à en recéder à toute une paroisse » (p.29)

  1. Argument principal 2 : La présentation des lieux et des habitants idéalise la vie sédentaire.
  • Sous-argument 2.1 : Les femmes sont reconnues comme étant fortes, capables d’exécuter les tâches ménagères et faire croître la famille.

« Les femmes de la famille Beauchemin […] de vraies belles pièces de femmes, fortes, les épaules carrées, toujours promptes à porter le fardeau d’une franche épaulée, ne s’essoufflent jamais au défaut de la travée. » (p.29)

  • Sous-argument 2.2 : La description du Chenal du Moine idéalise la vie sédentaire

« Un perron de cinq marches étroites […] mais personne […] ne l’utilisait, sauf dans les grandes circonstances » (p. 27)

  • Sous-argument 2.3 : La description de la main du Survenant par Angélina idéalise la vie sédentaire.

« L’infirme pensa : une telle main est un bienfait à qui la possède et une protection pour la femme qui y enfermera sa main. » (p.59)


Étape 2 : Rédaction    *Connaissance général et littéraire             *Procédé formel

Dans Le Survenant, on peut affirmer que la vie sédentaire est idéalisée en raison des sentiments que vivent les personnages. Ces sentiments sont présentés comme étant idéal à la vie sédentaire. D’abord, Germaine Guèvremont utilise une métaphore qui illustre le sentiment de bonheur et d’admiration que Didace ressent lorsqu’il prend possession de la terre ancestrale : « Quand il avait pris possession de la terre ancestrale, […] un sentiment de durée, de plénitude […] la force tranquille de l’arbre qui, à chaque heure, à chaque instant, enfonce ses racines plus avant dans le sol » (p.80). Cette métaphore qui illustre un arbre enfonçant ses racines dans le sol est comparée à l’héritage que Didace veut léguer à ses descendants. Effectivement, ce sentiment de vouloir assurer la continuité des valeurs et des traditions dans sa famille montre que la vie sédentaire est idéalisée par Germaine Guèvremont. Ensuite, Le Grand-Dieu-Des-Routes, faisant référence au Survenant, éprouve des sentiments caractéristiques au sédentarisme en allant en canot sur le lac : « Quelque chose de grand et de nostalgique, quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti auparavant remuait en lui » (p. 64). Il est possible de retrouver un champ lexical de la sérénité montrant que le Survenant semble avoir un certain sentiment d’appartenance envers sa vie devenue un peu plus sédentaire. En restant à la même place, ce qu’il n’est pas habitué de faire, il s’est attaché au territoire et même à une famille. Le fait de se sentir chez lui en demeurant au même endroit est encore directement lié au sédentarisme. Pour continuer, le père Didace ressent un grand amour ainsi qu’une grande fierté pour ses terres qu’il pourra léguer à son fils lorsqu’il ne sera plus en mesure de s’en occuper. Germaine Guèvremont compare Didace à un homme « franc de bras comme de cœur, grand chasseur, gros mangeur, aussi bon à la bataille, qu’à la tâche, parfois sans un sou vaillant en poche, mais avec la fierté à en recéder à toute une paroisse », à la page 29. Les sentiments de Didace dans ce passage sont caractéristiques de la vie sédentaire. On sait, historiquement, que la sédentarisation a amené les humains à développer des sentiments forts par rapport aux terres qu’ils cultivaient. En effet, les céréales cultivées sur les terres irriguées et sarclées par eux, avaient une bien plus grande valeur que les céréales sauvages puisqu’elles représentaient le résultat de leur dur labeur. Les notions de « possession, protection, richesses, abondance, … » sont intimement liées à la sédentarisation des peuples.  Les déplacements fréquents des groupes nomades et le fait qu’ils n’exerçaient aucun contrôle sur la nature ne leur permettaient pas de développer cet attachement face à la terre.  Dans son roman, cette notion d’attachement est aussi bien ressentie.                

                                                                                                                                                         458 mots

En conclusion, il est possible d’affirmer que la vie sédentaire est idéalisée dans le Survenant de Germaine Guèvremont qui, en 1945, est plongée dans une idéologie de conservations des valeurs traditionnelles telles que la famille, la langue et la défense de la vocation agricole au Québec. En effet, l’auteur nous fait part des émotions des personnages qui sont très caractéristiques de ce mode de vie. Elle fait de même avec la présentation des lieux et des personnages. Est-il possible de penser que, Germaine Guèvremont, a voulu définitivement marquer la fin du courant du terroir en reflétant le monde en changement chez son personnage principal ?[pic 1]

106 mots

(En introduction, j’aurais expliqué ce courant ayant pour but de promouvoir la vie paysanne et l'agriculture en pleine période d'industrialisation débutante.)

Nombre de mots [    ]

Littérature québécoise 601-103-MQ (60.1)        [pic 2]

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