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Peut-on affirmer que, dans le Survenant, la vie sédentaire est idéalisée ?

Commentaire de texte : Peut-on affirmer que, dans le Survenant, la vie sédentaire est idéalisée ?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  24 Octobre 2020  •  Commentaire de texte  •  489 Mots (2 Pages)  •  1 138 Vues

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Tout d'abord, le mode de vie sédentaire est idéalisé, car l’appartenance à la terre représente une fierté et un accomplissement chez les personnages du roman. Premièrement, le fait de s’investir sur la terre rend Didace fier. Tous « Les bâtiments neufs, solides, de belle venue, qui les a érigés sinon lui ?» (p.29) Dans cet extrait, on ressent bien que le labeur à construire ses bâtiments le rend fier. Les bâtiments construit par Didace, père d’une famille sédentaire et très bien installé sur leur terre représente la grandeur du mode de vie sédentaire. Ce mode de vie peut être comparé aux bâtiments que Didace a lui-même construits. Ce qui veut dire que la vie sédentaire est un mode de vie très solide. Deuxièmement, la terre représente un héritage important pour les sédentaires du roman. La terre est considérée comme plus qu’une simple possession et donc « quand il ne sera plus là, l’homme qui fera valoir le nom des Beauchemin, Didace le cherchait.» (p.30) On lit ici que Didace prend au sérieux à qui ira la terre après sa mort. Malgré qu’il aille un fils, Didace ne le croit pas assez sérieux pour perpétuer la tradition de sa famille. Il songe donc même à se remarier, car il veut avoir un fils qui fera durer le nom des Beauchemin. La terre où vit Didace est donc en quelque sorte membre de sa famille. C’est la terre qui unit donc une famille. Troisièmement, la richesse des personnages est représentée par la terre qu’ils possèdent. On peut se rendre compte comment la terre a de la valeur en analysant le comportement de Pierre-Come Provençale, un ami de longue date à Didace. Pierre-Come, « De ses petits yeux bridés à la façon du renard en contemplation devant une proie, il en mesura la richesse : vingt-sept arpents, neuf perches, par deux arpents, 7 perches plus ou moins. » (p. 25) L’auteure utilise une métaphore avec un renard, car ce dernier est un être rusé qui chasse ce qui a de la valeur. Un comportement qui est associé depuis fort longtemps au renard dans de nombreux recueilles de contes notamment dans les célèbres Fables de La Fontaine . Le renard est Pierre-Come qui aimerait bien s’emparer de la grande terre de Didace pour ainsi bien paraître.

En somme, le roman Le Survenant idéalise la vie sédentaire. En effet, l'appartenance à la terre représente une fierté et un accomplissement chez les sédentaires du roman. De plus, le survenant laisse entrer le sédentarise dans sa vie de nomade, intéressé par la sécurité et le confort qu'offre une vie de sédentaire. La parution en 1945 du roman est aujourd'hui considérer comme un événement historique significatif de l'histoire littéraire et culturelle du Québec. En plus d'avoir été traduit en anglais, l’œuvre a d'abord donné naissance à une radiophonique, puis à des séries télévisées et plus récemment à un film d'Éric Canuel sortie en 2005.

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