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Peut-on affirmer que, dans le Survenant, la vie sédentaire est idéalisée?

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Par   •  5 Décembre 2017  •  Dissertation  •  829 Mots (4 Pages)  •  2 299 Vues

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Sujet : Peut-on affirmer que, dans le Survenant, la vie sédentaire est idéalisée.

Thème défendue : Oui, dans le Survenant, la vie sédentaire est idéalisée.

Étape 1 : Plan du développement

Argument 1 : L’idéalisation de la vie  sédentaire, dans le Survenant  se voit à travers la conservation des valeurs traditionnelles.

     

1-1 Le travail de la terre y est idéalisé pour pouvoir se nourrir.

1-2 La religion à une place importante dans le milieu rurale : le curé fait office de conscience.

1-3  L’héritage familial doit se perpétuer de génération en génération à travers le respect des valeurs et des traditions.

Argument principal 2 : La vie paisible du comté est perturbée par l’arrivée d’un étranger « le Survenant »

     

2-1- L’arrivée subite d’un étranger à l’allure nomade a un impact négatif sur l’environnement.

2-2 Du style de vie du milieu rural, la venue d’un étranger est contre-indiquée : le Survenant vs Beauchemin

2-3 La vie en milieu rurale n’offre pas l’opportunité de faire des choix comme la ville.


Étape 2 : Rédaction

Paragraphe1 :

En premier lieu, dans son œuvre Le Survenant, Germaine Guèvremont montre que la vie sédentaire, au 19e siècle[a], était basée sur l’idéologie du terroir dans le canadien-français. Soit une existence paisible prenant engrais sur une vie rurale, patriarcale et ancestrale, donc l’église faisait office de conscience. Effectivement, la famille Beauchemin vit de manière sédentaire. Où, la place de la famille a de l'importance, car elle est un cocon de sécurité. Par la suite, le patrimoine qu’ils ont hérité des ancêtres. Soit un habitat, leur donnant droit à un nom, une terre offrant le respect et un lien. Ce dernier legs est une source de provisions, offrant un droit légitime à la nourriture. Selon les mœurs du Canada français, la nourriture est le symbole de l’épanouissement, l’abondance et à la force des traditions qui veulent que les hommes s’occupent des biens agricoles et des femmes de la cuisine. L’arrivée du Survenant au souper familial ressort comme une profanation du dur travail de père Didace. [b]« Quand vint son tour, lui, Didace, fils de Didace, qui avait le respect du pain (… ([c]L’appuya contre sa poitrine demi-nue encore moite des sueurs d’une longue journée de laboure, et [… (se découpa un quignon de la grosseur du poing » (p.20). Ce qui montre qui n’existe pas de manquement dans la vie rurale, car les hommes travaillent durement pour le bien de leur famille. De plus, il est annoté que le diner dans la maison Beauchemin donne un effet de sacré. “[…] Didace, fils de Didace, qui avait le respect du pain […]” (P.20). Cette répétition accompagnée de l’insistance sur le “pain” montre l’importance de la récompense d’un travail bien accompli. En plus du côté existentiel du travail de la terre, l’église occupe une place importante dans les valeurs rurales. Le curé fait office de conscience dans cette communauté. De ce fait à chaque dimanche, il se place “à l’entrée” (p.79) pour accueillir la population. Ce qui donne un sentiment de sécurité pour les pieux et de culpabilité pour ceux qui ont péché. L’abbé Lebrun semble être le conseiller de tous les villageois. Angélina “[…] fit exprès un voyage au presbytère pour parler de sa vocation avec le curé de Sainte-Anne.” (P.55) Ainsi, la religion a une place importante dans cette société. Et le respect des ancêtres est ancré dans la vie sédentaire de cette population. L’auteur souligne l’importance de l’héritage familial qui se doit de se perpétuer de génération en génération à travers le respect des valeurs et des traditions. De ces informations, l’écrivaine souligne l’importance d’avoir un clan, une attache et une terre qui évolue de génération en génération. Les Beauchemin sont la représentation type de la sédentarité. C'est ainsi que la relève de la terre est donnée au fils. Les femmes accompagnent ces derniers dans le maintien des biens familiaux. Un cycle qui doit se perpétuer de génération en génération, pour nom comme témoin de leur existence. [d]

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