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Peut-on Rire De Tout ?

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Par   •  23 Janvier 2015  •  2 287 Mots (10 Pages)  •  1 094 Vues

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FINALITE : S’INSERER DANS LE GROUPE

Problématique : Se dire et dire le monde avec humour

SEQUENCE 2 : PEUT-ON RIRE DE TOUT ?

Problématique générale :

En quoi parler de soi et du monde avec humour permet-il de façon détournée

d’exposer ses préoccupations ?

Séance 1 : Entrer dans la séquence

(Oral/lecture analytique)

Problématique de la séance :

Peut-on rire de soi pour se faire connaître ou se connaître ?

Activités :

➢ Lire les 3 textes

➢ Analyser les « portraits » des personnages (principales caractéristiques)

➢ Identifier les aspects humoristiques de ces extraits

➢ Exposer une opinion : Que pensez-vous de cette façon de se présenter aux autres avec humour ?

Texte 1 : « A proscrire » (Le Journal de Bridget Jones, Helen Fielding)

- Boire plus de 1 unités d’alcool par semaine.

- Fumer.

- Me ruiner bêtement : en machine à faire des pâtes, sorbetières et autres ustensiles de cuisine dont je ne me sers jamais, livres illisibles d’auteurs à la mode pour frimer, lingerie extravagante (inutile puisque pas de mec).

- Traîner à la maison en tenue débraillée : toujours supposer qu’on me regarde.

- Dépenser plus que je ne gagne.

- Laisser s’amonceler le courrier en souffrance jusqu’à ce que la tâche d’y répondre soit insurmontable.

- M’enticher de personnages catégories suivantes : alcooliques, travailleurs forcenés, allergiques à l’engagement, hommes mariés ou non disponibles, misogynes, mégalomanes, bavards impénitents ou salopards, pervers.

- M’énerver contre maman, Una Alconbury ou Perpetua.

- Me ronger les sangs pour les hommes : au contraire, être équilibrée et glaciale.

- Me prendre de passion pour le premier venu : au contraire, établir relations fondées sur évaluation raisonnée du personnage en question.

- Débiner amis et connaissances : au contraire, voir côté positif des gens.

- Délirer sur Daniel Cleaver : pathétique de craquer pour patron, genre Moneypenny.

- Me lamenter sur absence de petit ami ; mais développer sérénité, autorité et conscience de ma valeur personnelle en tant que femme de qualité, complète sans mec (car meilleur moyen de trouver mec).

Texte 2 : « A faire »

- Arrêter de fumer.

- Limiter consommation d’alcool à 14 unités par semaine.

- Perdre 7 centimètres de tour de cuisses (3,5 chacune) en suivant régime contre cellulite.

- Débarrasser appartement de tout le fourbi superfétatoire.

- Donner à SDF fringues non portées depuis deux ans ou plus. Améliorer carrière et trouver boulot plus prometteur.

- Mettre argent de côté sur compte épargne.

- Envisager fonds de retraite.

- Prendre de l’assurance.

- M’affirmer.

- Ne pas sortir tous les soirs mais rester à la maison pour lire livre ou écouter musique classique.

- Donner pourcentage revenus à bonnes œuvres.

- Etre plus aimable, aider les autres.

- Manger plus de sucres lents.

- Sauter du lit dès le réveil.

- Aller gymnase trois fois par semaine, pas seulement pour y acheter un sandwich.

- Classer photos dans album.

- Enregistrer sur bande compils d’ambiance avec airs préférés : sentimentale, dansantes, sexy, féministes, etc…, pour éviter de passer soirées à jouer au DJ hagard, au milieu d’un fouillis de cassettes étalées par terre.

- Etablir relation fonctionnelle avec adulte responsable.

- Apprendre à programmer magnétoscope.

(Extraits) Le Journal de Bridget Jones, Helen Fielding, Ed. J’ai lu, réédition 2009, n° 5418 (p. 7-9)

Lecture analytique

Texte 3 : Raymond Queneau, Chêne et chien, 1937.

(Raymond Queneau naît au Havre en 1903 dans un milieu modeste. Il deviendra l'un des auteurs les plus connus de son époque. Toute son œuvre a consisté à inventer de nouvelles formes et à exploiter toutes les ressources poétiques du langage.)

Je naquis au Havre un vingt et un février

en mil neuf cent et trois.

Ma mère était mercière et mon père mercier :

ils trépignaient de joie.

Inexplicablement je connus l'injustice

et fus mis un matin

chez une femme avide et bête, une nourrice,

qui me tendit son sein.

De cette outre de laitj'ai de la peine à croire

que j'en tirais festin

en pressant de ma lèvre une sorte de poire,

organe féminin.

Et lorsque j'eus atteint cet âge respectable

vingt-cinq

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