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Pauline De Dumas, étude De La Fin

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Par   •  22 Septembre 2014  •  793 Mots (4 Pages)  •  2 839 Vues

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l’excipit de Pauline de Dumas

Intro :

- Dumas = naît au début du XIXème siècle, signe 500 volumes, dont des romans qui ont eu beaucoup de succès comme La Reine Margot, Les Trois Mousquetaires et Le Comte de Monte-Cristo.

- Situat° & caractérisat°= Pauline est son 1er roman. Dumas y raconte les nombreuses aventures péripéties d’une héroïne condamnée à mort par l’homme qu’elle aime, Horace de Beuzeval, héros mystérieux et trouble qui l’enferme dans un caveau sans nourriture avec le seul choix d’achever son agonie en lui offrant un verre contenant du poison. Grâce à Alfred, elle échappera à cette fin, mais les deux personnages doivent vivre cachés. Dans cet excipit, Le jeune homme raconte à son ami Alexandre, qui rappelle le prénom de l’auteur, les dernières heures de Pauline.

Dvpt

I. Un décor inquiétant comme cadre romantique

1. Une Nature qui semble enchantée

- Vision idyllique (champ lexical de la vue même des sensations) d’un jardin esthétique = harmonieux, aux multiples essences végétales, aux parfums et couleurs chatoyants avec « citronniers » (3), « lauriers-roses » (4 et 40), « orangers » (39), « myrthes » (39) (attributs de Vénus, déesse de l’amour / emblème aussi de gloire comme le laurier)

- Scène qui se passe la nuit : « rayons de lune » (5/6) ds « jardins enchantés » (1/2), hyperbole qui suggère caractère magique : « lune » + « enchantés » // enchanteur, magie noire.

2. Un jardin annonciateur de la mort à venir

- En effet, Nature semble devenir cercueil : nuit, symbole de mort (« lune » = image traditionnelle de mélancolie élégiaque romantique) + décès de P.

- Statues, représentations froides, statiques qui semblent « s’animer » (7) et font « signe » (8) = personnification prémonitoire puisque désigne la terre = lieu d’enterrement + dimension quasi divine de ces statues messagères de mort.

- Nature donc harmonieuse, mais inquiétante, telles ces « statues » surélevées, toutes puissantes, sur « leurs piédestaux » (5) « blanches comme des ombres » = action de la lune qui les transforme en fantômes

3. Un cadre pathétique et fantastique

- De +, Nature semble étouffer plaintes de P. (12) = champ lexical des sensations auditives : « prononcé », « voix plus plaintive », « écoutai », « mon nom arriva », « plus faible », « voix », « m’appelait » = gradation décroissante (de + en + faible) + insistance sur le nombre de fois : « une 2nde fois » (13), « une 3e fois » (15) (répétition quasi anaphorique). Or, Alfred croit que ce sont des hallucinations.

- Cette hallucination exaltée (9 lignes avant qu’il ne réagisse ; « plus plaintive », « plus faible »= comparatif de supériorité) liée au fantastique de la scène mais aussi en renforce le pathétique de la situation désespérée de la souffrante qui ne peut s’exprimer.

II. Une scène de mort tragique

1. L’ironie du sort qui s’acharne sur Pauline

- Ironie tragique = coïncidence malheureuse qui donne le sentiment que le

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