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Pauca meae

Commentaire d'oeuvre : Pauca meae. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Février 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  595 Mots (3 Pages)  •  710 Vues

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Ce corpus est composé de deux poèmes, tous deux tirés de la partie IV du livre Les Contemplations de Victor Hugo appelée « Pauca meae ». Cette partie est très spéciale et pleine de nostalgie et à juste titre, Hugo la consacre à sa fille, Léopoldine morte treize années avant la publication de ce recueil de poème en 1856. Il dédia donc ce passage de l’oeuvre à cette tragédie qui l’accompagna tout au long de sa vie. Hugo étant un écrivain naturaliste, ces trois écrits vont naturellement traiter de la nature sous différents aspects. C’est en mêlant nature et croyance qu’Hugo laissera percevoir ses idées. Quels liens unissent l’auteur à la nature ?

Pour commencer, intéressons nous aux rapports et allusions à la nature qui unissent les propos d’Hugo à sa défunte fille :

Tout d’abord, dans le poème « II », il exprime son désarroi de manière confuse et très philosophique. Il va, tout au long du poème, la conseiller, l’orienter sur les choix et habitudes qu’elle doit prendre. Pour marquer cet aiguillage Hugo emploie des termes précis ; adieu, ici, là-bas, sors, entre ou encore va. Il donne vraiment le sentiment d’aider sa fille au-delà du vivant. C’est un père accablé de chagrin qui se lance dans la rédaction de ce poème pour honorer la mémoire de sa tendre fille âgée de seulement dix-neuf ans lors de l’accident navale qui causa sa mort. C’est un sentiment de nostalgie qui nous parcourt tout au long de la lecture de ce poème, on comprend mieux cette allusion à la nature humaine, fragile et précieuse qu’il faut à tout prix préserver.

Pour ce qui est de la versification dans les deux poèmes, elles sont différentes. lorsque le premier poème sera constitué de rimes embrassées (ABBA), le second poème du corpus (X) contient une versification quelque peu différente mais suivant les mêmes traits que la première (ABBAB).

Contrairement au poème « II », le poème « X » contient de nombreuses subtilités liées à la nature, Hugo parle de « constellation » et du monde des étoiles en générale, le thème de l’astrologie fait partie intégrante de ce poème, il emploie les termes « étoile, chemin, inondé, rayons, ciel vaste et pur » pour exprimer sa proximité avec le monde du vivant et la nature. Il consacrera la fin de son poème à deux minerais, le saphir qu’il compare à « l’abîme obscur » et l’azur représenté par les robes bleues des anges dites « frissonnantes » en pleine nuit. Cette allusion à la grandeur de l’univers nous fait nous rendre compte de notre insignifiance au vue de l’infinité de l’espace.

Pour poursuivre, concentrons nous sur les liens qui unissent Victor Hugo à ses croyances et quelles sont ses visions concernant sa fille :

Tout d’abord, ses propos sont clairs et font clairement ressortir ses idéaux en terme de croyance biblique. Ses écrits semblent s’inspirer de la bible, il conseille, montre la voie, il donne de son expérience… exactement ce que fait Jesus dans le Nouveau Testament de la bible. Il parle d’espoir, d’enfant béni, de désir, il compare sa fille déchue à un personnage angélique. Léopoldine se fait donc entrer avec son mari, et c’est de cette union après la mort, de cet échange, de ce basculement de famille dont parle Hugo, « Ici,

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