Par Quels Procédés Les Auteurs Des Ces Trois Textes Permettent-ils Au Lecteur D'accéder à L'intériorité Des Personnages ?

Les romanciers pour nous permettre de comprendre l’intériorité des personnages, utilisent différents procédés. En effet que ce soit dans La Princesse de Clèves, Les Misérables ou bien La mort dans L’âme. Madame de La Fayette, Victor Hugo et Jean Paul Sartres choisissent d’adopter le point de vue interne, ainsi que plusieurs formes de discours, puis nous amènent à une progression générale du texte, qui suit les mouvements de la pensée du personnage.

Afin d’accéder à l’intériorité de leurs personnages, le procédé par excellence reste le point de vue interne. Il nous permet, entant que lecteur de connaître les pensées du personnage et de comprendre son ressenti face aux dilemmes dont il doit faire face. Dans La Princesse de Clèves, Madame La Fayette a recours aux verbes de perception « Elle regarda », « Elle se remit devant les yeux… » ou encore aux verbes de pensée « quand elle pensait que… » tout en anaphore, ou encore « elle trouva que… » .Dans Les Misérables, Hugo donne des indices de perception relatif à Jean Valjean, « le malheureux homme venait de sentir la saveur amère… ». Hugo utilise lui aussi comme dans La Princesse de Clèves des verbes de pensée tels que « il s’interrogea », « il se confessa à lui-même », « il continua de se questionner » etc. Enfin dans La mort dans l’âme, on constate là aussi, la présence de verbe de penser, « il pensait », ou « Boris comprit ».

D’autre part, les discours permettent de rapporter les pensées intérieures de personnages en mettant ses questionnements et ses réflexions.

Dans La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette a choisi le discours direct, « Mais quand je le pourrais être (…) de les lui apprendre », il y a une absence de guillemets mais il y a la présence de « disait-elle », la marque de la 1 er personne, le temps du discours et la modalité interrogative. Pour Les Misérables, Hugo lui a choisi le discours indirect, par exemple « il se confessa à lui-même… » ou « il se demanda sévèrement ce qu’il avait entendu par… ». Ainsi que le discours libre, de « laisser s’accomplir » à « hideux ! » puis de « Mais quel but ? »à « aux yeux de hommes » et le discours direct « Eh bien, dit-il, prenons ce parti ! Faisons notre devoir !sauvons cet homme ! ».Enfin dans La mort dans l’âme, Sartres a fait le choix du discours direct de « Je ne peux pas lui faire ça »à « quand il le faut » et du discours indirect libre, « Oui, bien sûr : seulement Mathieu faisait toujours le contraire de ce qu’il disait ; il n’avait jamais le courage de faire de la peine aux gens. »

Enfin, la progression générale du texte, suit les mouvements de la pensée du personnage, ce qui nous permet de comprendre le personnage et de voir évoluer ses pensées. Dans La Princesse de Clèves, Mme de Clèves à une prise de conscience sur l’ambigüité de son comportement, puis retourne finalement à jalousie et sa douleur à propos du dilemme qu’elle doit affronter, entre la fidélité ou la passion. Enfin, elle prend une décision finale, « il faut.. ». Dans Les Misérables, Jean Valjean est face à un dilemme, il va se révolter contre sa première décision « tout ce qu’il venait d’arranger dans son esprit était monstrueux », puis délibère un long moment avec lui-même, puis va finalement prendre une

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