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Corpus: Hugo, Marivaux, Molière: En quoi le statut du personnage diffère-t-il dans ces trois textes ?

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Par   •  7 Mars 2015  •  1 001 Mots (5 Pages)  •  1 426 Vues

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Du XVIIeme au XIXeme siècle, de nombreuses tragédies présentent des relations entre maîtres et valets comme c’est le cas dans « Dom Juan » de Molière de 1665, « l’île des Esclaves » de Marivaux en 1725 et dans « Ruy las de Victor Hugo paru en 1838. En quoi le statu du personnage diffère-t-il dans ces trois textes ? Une première partie présentera le respect des valets envers leur maître. Puis, une seconde parties exposer leur perte de contrôle.

Les deux extraits « Ruy Blas » et « Dom Juan » se ressemblent du point de vue du respect envers leur maîtres malgré une situation contraignante. Ainsi, chez Molière, le Valet Sganarelle semble très respectueux de son maître dom Juan. En effet, plusieurs formules de politesses son à distinguer « sans vous faire tort », ici opposé à « je crois » laisse à supposé que son maître aura toujours raison. Cette hypothèse est confirmée lors de sa cinquième réplique « Assurément que vous avez raison ». L’adverbe « assurément » placé en début de phrase montre bien la soumission du personnage qui se plie aux décisions de son maître. Cependant, quand Dom Juan va demander l’avis de son valet, celui-ci se retrouve face à u dilemme opposant sa soumission total à ses réels sentiments. L’onomatopée L9 « Eh ! » suggère ce doute, mais aussi la surprise du personnage, rarement appelé à penser par lui-même. Son désaccord se manifeste un peu plus L11 « Mais si vous ne le vouliez pas, ce serait peut-être une autre affaire ». Ici, la conjonction de coordination « Mais » placé en début de phrase exprime clairement son désaccord. Cependant, le conditionnel utilisé exprime bien son opinion comme une éventualité, qui se place après la décision de son maître. Ce même procédé se retrouve L26 alors que Sganarelle trouve scandaleux les mariages tous les mois de son maître. C’est alors que Dom Juan donne un peu plus de liberté à son valet que celui-ci s’emporte. En effet, il lui dit clairement qu’il « n’approuve point [sa] méthode » qui ont « brouillé » ses « plus belles pensées ». L’utilisation d’un superlatif « plus belles » permet d’insister sur le mode de fonctionnement estimé comme exemplaire pour le valet. Cependant, il est opposé à « brouillé » qui suggère le doute transcrit par Dom Juan. La Longueur des répliques de Sganarelle, de plus en pus longues, montrent sa perte de contrôle et à quelle points il est outré, surtout quand les divinités entrent en jeux « le ciel punit tôt ou tard les impies ». Ici, la situation semble se renverser, le valet menace le maître. Sganarelle parle ainsi d’un conflit divin « c’est une méchante raillerie que de se railler du ciel, et que les libertins ne font jamais une bonne fin ». Ici, le libertinage reflétant la non croyance de Dom Juan.

Ans « Ruy Blas », de Victor Hugo, le valet est soumit d’avantage à son maître. En effet, malgré son statue de ministre d’Espagne, Ruy Blas reste soumis à Dom Salluste. L’adverbe « subitement » dans le para texte suggère que Ruy Blas ne s’attendais pas à sa venu et par conséquent, qu’il ne s’était pas préparé à une telle rencontre. Don Salluste en profite don pour lui faire un rappel de son autorité. Il rallie alors ses ordres à lui-même « Faites-moi », « Ramassez-moi ». De plus, ces répliques sont très courtes en parallèle avec celles de Ruy Blas, inquiet du

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