Opinion nuancée sur Les fleurs du mal de baudelaire

La Mort, comment la décrire ? Comment en parler ? C’est, je trouve, qu’elle ne console pas au contraire de Baudelaire qui dit que « c’est la mort qui console, hélas ! et qui fait vivre », ce n’est pas « elle » qui fait vivre... Il faut penser à la vie avant de penser à la mort. La mort n’est pas quelque chose auquel on doit penser durant sa vie pour avancer, je trouve que ça fait reculer.

Spleen, il revient presque à tous les poèmes face à l’idéal et idéal, il décrit ses muses par rapport à des paysages ou a des pays, des éléments de la nature, fascinantes. 

Le vin, sujet délicat car populaire objet de plaisir mais également d’addictions.

« Le vin rend l'œil plus clair et l'oreille plus fine ! »CB

« Si le vin disparaissait de la production humaine, il se ferait dans la santé et dans l'intelligence un vide, une absence plus affreuse que tous les excès dont on le rend coupable. » CB

Baudelaire présente encore une tentative d’échapper au spleen et d’avoir un idéal, cette fois-ci, il cherche dans le spirituel, mais Dieu n’ayant pas répondu à sa souffrance, c’est Satan qu’il invoque.

La poésie est un art du langage qui permet d’explorer tous les thèmes, qu’il s’agisse des choses, de l’art, des problématiques ou sentiments humains, du quotidien, du banal ou de l’extraordinaire. Elle vise à exprimer ou suggérer les choses, les attitudes ou les sentiments, en jouant sur le rythme et la musicalité comme Baudelaire dans certains poèmes, et même parfois sur la forme. Le poète essaie de nous faire partager ses sentiments et ses émotions. La poésie peut être un instrument politique en critiquant sous une forme lyrique ou imagée les injustices sociales ou les pouvoirs en place. Elle peut également permettre de dépasser la réalité du monde pour atteindre une forme d’idéal. Baudelaire dans son recueil revendique une liberté créatrice. Il assouplit les codes de l’écriture du vers. Il explore de nouveaux univers mentaux, de nouvelles constructions imaginaires, comme dans les personnifications. « Tu m’as donné ta boue, et j’en ai fait de l’or » : à lui tout seul, ce vers résume le style esthétique baudelairien. Fidèle à son style, Baudelaire mélange le beau et le laid, le sublime et l’ordinaire, l’esthétique et le disgracieux dans une parfaite harmonie. Le poète traîne son spleen, son ennui de toutes choses, sa mélancolie profonde, sa lassitude de la vie, qui se diffusent partout dans ces poèmes.

Pour moi, la poésie c'est une histoire, un voyage dans l’esprit d'un autre. À travers des textes que parfois seul l'auteur comprend, on réfléchit ou on se laisse simplement guider par les mots. La poésie invite à se poser des questions, à se laisser bouleverser ou à rêver.

Baudelaire décrit cet état de mélancolie, d’ennui profond qui conduit à l’accablement ou au désespoir, conséquence de sa propre vie à Paris. Le monde réel provoque chez lui une tristesse profonde à laquelle il tente d’échapper par la recherche d’un idéal, qui pour lui sont les femmes, les voyages, les pays chauds et exotiques, qui lui permettraient de s’extraire de cette existence parisienne.  Le poète aspire à cet idéal, il cherche à extirper la beauté du mal par le travail poétique afin de dépasser sa souffrance.

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