LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Nana

Cours : Nana. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Février 2014  •  Cours  •  445 Mots (2 Pages)  •  746 Vues

Page 1 sur 2

Nana est le neuvième roman de la série des Rougon Macquart écrit par Emile Zola en 1880. Emile Zola est un écrivain français, né en 1840 qui appartient au mouvement littéraire du Naturalisme, il meurt a paris en 1902. Nana est un roman de 492 pages, c’est le personnage d’Anna, surnommé Nana qui a donné son nom au roman. Il traite d’une catégorie sociale en particulier : celle des courtisanes.

Zola, dans ce roman, dépeint la vie d’une femme de l’époque en poursuivant dans le mouvement naturaliste.

Ce roman possède un ancrage spatio-temporel réaliste de part la véracité des faits : a cette époque la prostitution est monnaie courante et Napoléon III est au pouvoir. L’histoire se passe durant le règne de ce dernier, c’est à dire au XIXème siècle, les rapports sexuels sont réalisé sans protection se qui entraine un propagation de nombreux virus tel que la syphilis, maladie dont souffre Nana une courtisane frivole qui est également le personnage principal.

Ensuite, les personnages féminins, présents autour de cadavre, présentent un caractère réaliste. Elles sont identifiables socialement : il s’agit de cinq courtisanes, représentatives de leur époque. En effet, il n’est pas de personnage important, sous le Second Empire qui n’entretienne une courtisane. Elle sont désignés ici par leur surnom, qui est aussi souvent un pseudonyme : Gaga, Lucy, Caroline, Blanche, et Rose Mignon. L’utilisation du discours direct permet à Zola de « faire entendre » de façon immédiate les personnages par le lecteur et d’imiter les tournures familières de leur milieu : « Filons, filons, mes petites chattes ». Enfon, les réactions successives de ces femmes, qui passent brusquement d’une « longue insouciance » à la « panique » en apercevant le corps de leur amie en train de se décomposer, contribuent elles aussi à ce portrait réaliste. Les mots « panique » et « insouciance », utilisés en contraste dans la même phrase traduisent bien le mouvement affolé des femmes qui prennent soudain conscience de la situation.

Pour finir, Zola nous décrit de façon presque scientifique, médicale le cadavre de Nana. Il dépeint son corps avec une précision chirurgicale, « Les pustules avaient envahi la figure entière, un bouton touchant l’autre ». Sa description est d’un réalisme impressionnant, il semble décrire un corps qu’il a sous les yeux et non pas le fruit de son imagination. Cette description est en totale opposition avec le reste du roman, dans lequel Nana est décrit comme étant superbe, tandis que lors de sa mort il qualifie son visage de « charnier» et comme étant une « horreur » qui inspire la peur et le dégout. Il la compare à une déesse frelatée« Vénus se décomposait ».

...

Télécharger au format  txt (2.7 Kb)   pdf (54.5 Kb)   docx (8.8 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com