La Mort De Nana

Extrait : Nana, Emile Zola, 1880

La mort de Nana

Nana dans le 1er chapitre : Vivante

Dans cet extrait du 1er chapitre, Nana joue Vénus au théatre. Zola la décrit dans ce rôle, la compare à Vénus, déesse de l'amour, pleine de vie et de sexualité.

Elle est comparée aussi à une Amazone, à une blonde grasse, d'autres personnages de femme que les hommes désirent.

Sur scène, Nana est nue sous un costume qui laisse voir son corps. Les spectateurs ne voient ni l'actrice ni le spectacle, mais Nana. Son corps est décrit comme celui d'un objet sexuel précieux ("ses poils d'or sous ses aisselles"), ou suggéré ("tout son corps se devinait"), que les hommes regardent et désirent en silence. Nana domine les hommes ("mangeuse d'hommes"), ils sont à ses pieds.

Nana dans le dernier chapitre : Morte

Nana est morte, son corps se décompose. Ce sont des femmes qui sont autour d'elles et qui se sauvent quand elles voient son visage.

Zola décrit toute la décomposition de Nana, et les ravages de la maladie sur son corps et son visage. La belle Nana n'existe plus. Le vocabulaire utilisé est dégoutant : pustules, charnier, moisissure de la terre... La description est longue, pour bien insister sur ce qu'est devenue Nana.

Cependant, l'auteur rappelle que Nana a été belle et désirable en décrivant ses cheveux toujours "beaux" qui "coulaient comme un ruissellement d'or", et qu'elle était Vénus ("Vénus se décomposait").

Nana est morte abandonnée : "la chambre était vide".

Rose Mignon dit "Ah! elle est changée, elle est changée" car Nana est méconnaissable. C'est un cadavre qu'elle voit, ce n'est pas Nana vivante et belle.

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