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Mort a Crédit

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Par   •  20 Octobre 2013  •  1 865 Mots (8 Pages)  •  2 982 Vues

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Cet extrait est l'incipit de Mort à crédit écrit par Louis-Ferdinand CELINE en 1936. Le narrateur nous raconte la mort de son amie Madame Bérenge et fait un commentaire du chagrin des hommes.

On peut tenter de trouver différent axes dans ce texte. Une première partie jusqu'à « dans un coin du monde » où le narrateur ne parle que de sa condition à lui et de ses connaissance de manière très vague, une deuxième de « Hier à 8 heures » jusqu'à « Son képi » ou il est question de son amie Madame Bérenge et une troisième de « je pourrait moi dire toute ma haine » jusqu’au la fin où le narrateur fait un commentaire, où il se révolte. Néanmoins il est difficile d'établir de véritable mouvement au fil du texte puisqu'en fait, tout est mélanger. Le narrateur énonce une phrase à propos d'un sujet puis repart sur quelque chose d'autre et enfin revient. Nous verrons cela plus en détail dans la suite de l'explication.

Par quel procédés l'auteur nous fait-il part de son grand pessimiste à propos de la condition humaine ?

Le texte commence par un court paragraphe composé de 9 toutes petites phrases, pour la plupart composé seulement d'un sujet, d'un verbe et d'un complément.

Ça commence sur un constat de solitude. L'adverbe « encore » marque la redondance de cet état dans la vie de celui qui raconte. S'en suit trois adjectif qualifiant cet état : « triste, lent, lourd ». Ces qualification très pessimistes et la répétition de l'adverbe d'intensité « si » vienne dramatiser davantage l'état de « solitude ». Dans la suite l'auteur parle de vieillesse « bientôt je serais vieux ». Cet état de solitude, de lenteur, de tristesse renvoi donc à la vieillesse.

« Et ce sera enfin fini. » Cet phrase au futur annonce l'avenir du narrateur. Cet avenir est fait de rien. Le mot « fini » renvoi à la mort du personnage. L'adverbe « enfin » renforce une certaine dimension dramatique. En effet le narrateur semble non seulement attendre cette mort, mais l'espérer, la vouloir.

Dans la suite et la fin de ce paragraphe il est question gens qu'a côtoyé le narrateur dans sa vie. Il fait un état des lieux, il a connu « tant de monde » et ils ont dit « des choses ». Ces phrases sont très curieuse puisque au lieu de venir donner des informations au lecteur sur les amis du narrateur, elles nous dissimule absolument tout. Nous ne savons pas qui sont ces gens. Et nous ne savons pas se qu'ils ont dit. C'est des information vide de contenues. Par la suite, le narrateur dit que ces gens « ils ne m'ont pas dit grand-chose ». Le pronom « m' » vient souligné le fait que cet foi il s'agit des paroles qui s'adressait directement à lui. Et là ce ne sont plus des « choses » mais « des pas grand-choses ». La non-information de la phrase précédente est ici encore plus dépouillée. Nous pouvons tout de même en tiré quelques information importantes : Les gens qu'a côtoyé le narrateur sont sans importance (il ne donne pas leur identité) et ils disent des choses sans importance. De plus quand il s'agit de s'adresser à lui, de s'intéresser à autrui, ils disent encore moins de chose sans importance. C'est une conclusion très pessimiste a propos des relation humaines. Personne n'a vraiment marqué son esprit et la communication via la parole semble vaine. Et aujourd'hui il est seul et vieux.

La suite renforce cette idée de solitude puisque ses gens dont on ne connaît pas l'identité sont « partis » « chacun dans un coin du monde ». Non seulement le narrateur est seul. Mais ils sont tous seul quelque part. Tous ensemble ils sont vieux et seul.

La suite est marqué par le seul grand événement, l'action, l'élément déclencheur. Il s'agit de la mort d'une amie du narrateur. Cet événement, constituant la seule véritable action du passage est un événement morbide. Faisant écho au premier paragraphe où il était question de la vieillesse et de la mort qui s'en suis inévitablement.

Cette foi, l’événement est marquant, cette foi, on sait de qui il est question exactement. Elle s’appelait Madame Bérenge et elle était concierge. On va même jusqu'à nous informé de l'heure du décès « Hier à huit heures. » Malgré se soudain flot d'informations, l'auteur ne déroge pas à un certain style d'écriture ; des phrases très courtes et concises, un rythme lent, qui transcrit très bien le sujet abordé dans l’œuvre.

La phrase qui suit l'annonce de cette mort semble ne rien à voir à faire là. On parle tout à coup d'autre chose. On nous pose un cadre temporelle, une tempête (on est très certainement en hivers (la suite nous le confirmera) saison triste, froide et sombre comme la mort. Semé de troubles comme les tempêtes.) et on est la nuit (même chose). Puis un cadre spatial : où vit le narrateur ? « Tout en haut », A paris (on sait qu'on est à Paris vers Montmartre (la rue des saules) les appartement les plus haut sont ceux des petite gens, les gens les plus pauvre.

On change ensuite de sujet pour revenir sur sa défunt ami : elle était gentille, douce, fidèle. Ce sont les premier adjectif optimiste du texte et ils sont là pour qualifié quelqu'un de disparu. Cela valorise la dimension tragique de l’événement et la tristesse qui s'en accompagne. « tout au bout de la vieillesse » le mot bout vient marquer ce qui suit inévitablement, après la vieillesse c'est a dire la mort. Le narrateur se montre démuni face à l'absurdité de la vie dont l'issue est la mort. Il avait vu venir la mort de son ami sans ne pouvoir rien faire, on a des référence à la maladie « toussé », il donne des conseille pour

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