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Monologue de Figaro

Commentaire de texte : Monologue de Figaro. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mai 2020  •  Commentaire de texte  •  1 212 Mots (5 Pages)  •  338 Vues

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LA3 : Lecture linéaire de l’extrait du monologue de Figaro pour le bac oral

L’extrait va de la ligne 2701 « Las d’attrister » à la ligne 2725 « (il se rassied)»

Il comprend trois étapes : 1. jusque « en le maltraitant » :l’expérience du théâtre et de la censure par Figaro

2. jusque «et la liberté » l.2719 : l’expérience de la prison

3. l’indignation de Figaro contre l’injustice

1. Figaro continue de méditer sur son passé et sur sa « bizarre destinée » ; son discours de monologue a des allures de récit d’où les procédés de narration (énonciation à la 1èrer pers car il parle de lui, tps du passé impft et passé simple ; présent qui actualise parfois les faits « je me jette »/« creusaient »)

allusion à son expérience de vétérinaire de manière humoristique « attrister bêtes malades »

autre métier : « théâtre » présenté avec distance ironique « « un métier contraire » ; reflet de l’auteur qui a vécu nombre de métiers aussi comme son personnage et est dramaturge

l’ardeur de Fig est traduite par hyperbole « à corps perdu » qui résonne aussi comme un jeu de mots car Figaro ira en prison (« corps perdu ») il a pris des risques ; l’exclamative donne d’emblée le ton et le final de l’expérience « Me fussé-je… !» l’expression est imagée et familière « pierre au cou » pour signifier la gravité de l’échec : le récit du malheur suit au présent « je broche » : verbe imagé qui montre la rapidité de sa création et explique un peu un échec car pièce mal travaillée ; le thème oriental est fréquent à l’époque (voir Voltaire et son Mahomet)(Montesq et ses Lett Pers) ; « fronder » montre que la pièce comique est probablement satirique ; « a l’instant » souligne la rapidité des réactions contre une comédie supposée banale et mal travaillée. Pour évoquer l’advers Figaro emploie l’indéfini « un envoyé », la périphrase (ou métonymie même) « La Sublime Porte » ds le goût des politesses orientales, et l’énumération hyperbolique de ts les alliés orientaux qui se trouvent concernés par sa pièce offensante : l’effet crée un comique de grossissement, de disproportion, de même la restriction « une partie de » et le pluriel « les royaumes ». La conséquence apparaît ds le résumé « et voilà » et le part passé passif « flambée » qui est à prendre ds les deux sens car elle subit l’autodafé (on brûlait les œuvres considérées comme impies et dangereuses) (voir ds Candide). L’absurdité de la décision politique est soulignée ds le final de la phrase « pas un ne sait lire » « et ns meurtrissent ». La phrase mise entre tirets intervient comme une leçon à retirer de cette triste expérience littéraire où la censure empêche l’esprit de s’exprimer librement « ne pouvant avilir l’esprit » ; l’indéfini « on » désigne les ennemis des philosophes des Lumières sans cesse poursuivis par les politiques étroits de l’époque ; la phrase a une structure de maxime générale

2. Ds cette deuxième étape, Fig semble montrer un vide ds sa vie ; après le mvt dû aux conséquences de sa pièce, il connaît un mmt sans argent : condition précaire de l’écrivain sans

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