Mme de Chartres

1/ Rôle essentiel quant à sa fille

A. Une femme dévouée à l’éducation de sa fille : rôle de mère

MDC a passé 15 ans à « cultiver [l’] esprit et la beauté » (l.234-235) de sa fille, mais également à « lui donner de la vertu et à la rendre aimable » (l.235-236)

« combien la vertu donnait de l’éclat et de l’élévation à une personne qui avait de la beauté et de la naissance mais elle lui faisait voir aussi combien il était difficile de conserver cette vertu que par une extrême défiance de soi-même et au grand soin à s’attacher à ce qui peut faire le bonheur d’une femme » (l. 245-249)

« MDC qui avait eu tant d’implication à inspirer la vertu à sa fille » (l. 380-381)

→ Transmission de valeurs faite avec beaucoup d’intérêt, volonté de rendre sa fille admirable

B. Une présence essentielle pour sa fille en tant qu’amie, confidente

C. Pense au meilleur avenir dont pourrait bénéficier sa fille : rôle de protectrice

« ne trouvait presque rien de digne pour sa fille » (l.254-255)

→

« Madame de Chartres […] dont le bien, la vertu, et le mérite étaient extraordinaires » (l.230-231)

→ femme d’exception

« ne discontinua pas de prendre les mêmes soins dans un lieu où ils étaient si nécessaires et où il y avait tant d’exemples dangereux » (l. 381-383)

→ MDC doute d’elle-même, de l’éducation qu’elle a donné et de son caractère suffisant en vue de la composition de la cour et des personnes qui s’y trouvent

« Comme MDC avait beaucoup d’esprit » (l.459)

→femme intelligente et ingénieuse, qui use de ses relations pour le bien de sa fille

« MDC lui dit […] avec joie » (l. 581-585)

→femme qui se veut juste, sincère et bienveillante

2/ L’expression d’une société, avec ses mœurs et ses règles

A. L’expression de valeurs morales propres à l’aristocratie au XVII siècle

« elle lui faisait voir, d’un autre côté, quelle tranquillité suivait la vie d’une honnête femme » (l. 247-248)

« ce qui seul peut faire le bonheur d’une femme, qui est d’aimé son mari et d’en être aimée » (l. 249-250)

B. Une femme personnifiant de règles strictes propres à cette société, expression de l’avis de MDLF

« MDC admirait la perfection de sa fille et l’admirait avec raison » (l.643-644)

→ heureuse du fruit de l’éducation qu’elle a donné, elle devient le témoin d’une représentation de la perfection féminine, incarnée par sa fille

« elle achevait de la faire paraître une personne où l’on ne pouvait l’atteindre » (l.680-681)

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