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Commentaire Du Portrait De Mlle De Chartres dans le roman La princesse de Clèves de Mme De La Fayette

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Par   •  12 Avril 2015  •  1 283 Mots (6 Pages)  •  3 021 Vues

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Mme de La Fayette

La Princesse de Clèves (1678)

Mme de La Fayette est né à Paris en 1634, elle est issue d’une famille de petite noblesse. Elle fréquente les salons littéraires où elle croise La Fontaine et Madame de Sévigné. Elle meurt d’une maladie du coeur en 1693. Son écrit le plus célèbre est La Princesse de Clèves, publié anonymement. C’est un roman historique d’analyse écrit par Madame de La Fayette en 1678. Il est fondateur du roman moderne car c’est la première fois que l’héroïne possède une épaisseur psychologique complexe. L’histoire se déroule à la cour d’Henri II, puis de François II au 16ème siècle.

Le texte qui nous intéresse se situe au début du roman. Il décrit la première apparition de Mlle de Chartres à la cour. Le narrateur est en focalisation interne, et nous dresse le portrait une héroïne d’exception.

Lecture du texte :

Il sera intéressant de montrer en quoi le portrait de Mlle de Chartres est antithétique de celui de la cour, lieu dominé par le mensonge, les apparences et les intrigues amoureuses, et en quoi ce portrait laisse présager d’un destin exceptionnel ?

Plan : I/ Le portrait d’exception de Mlle de La Fayette

II/ Une éducation irréprochable

III/ Un destin hors du commun

I/ Le portrait d’exception de Mlle de La Fayette

Un portrait idéalisé

champ lexical de la beauté : répétition de « beauté » 5 fois. L.1, 2,9,18,26

regard de la cour et du vidame qui accentue le caractère exceptionnel de la beauté avec les verbes « il parut » l.1, « attira » l.1 « donna de l’admiration » l.2

tournures hyperboliques «tout le monde » l.1 « beauté parfaite » l. 2 exagération beauté

apparaît telle une vision « il parut à la cour une beauté exceptionnelle » tournure impersonnelle, arrivée floue

effet d’attente, entrée théâtralisée on révèle son identité tardivement « même maison que le vidame de Chartres » l.4 « Mlle de Chartres » l.27

description physique qui correspond aux critères de l’époque adjectif « blancheur de son teint » l.27 « cheveux blonds » l.28 « traits réguliers » l.29 noms pluriels « grâces » « charmes » signe de noblesse, pureté morale

- idéalisation propre au roman héroïque

2) Un personnage

lien de cause à effet entre la beauté et son origine noble

noblesse et vertu « même maison que le vidâme de Chartres » l.4

« une des plus grandes héritières de France » l.4 tournure superlative renforce caractère hors du commun »

« un des plus grands partis qu’il y eut en France » l.22

« héritère » répété l.4 et 22 souligne la jeunesse et la nubilité

« de naissance » l.18

3) un portrait moral hors du commun

à grandi dans un milieu féminin « son père était mort jeune » l.5

l’expression « elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour » l.7 suggère son enfance loin de la cour et ses aventures galantes.

« esprit et beauté » noms l.9 montre quelle n’est pas seulement parfaite physiquement

le nom « vertu » l.10,17 répétition, on insiste sur le fait qu’elle soit vertueuse

Mme de la Fayette fait de son héroïne une incarnation de la perfection en lui dotant d'une beauté exceptionnelle propre aux héroïnes de roman héroïque, en soulignant son appartenance à la haute noblesse et en insistant sur sa vertu. Comme dans la logique du roman d'analyse, elle s'efforce de remonter aux origines de la perfection morale de son héroïne en insistant sur l'éducation que lui a transmise sa mère afin de la préparer à la vie mondaine et de lui enseigner les valeurs de l'« honnête femme ».

II/ Une éducation irréprochable

Madame de Chartres une mère d’exception

expression « elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour » l.7 signifie qu’elle à abandonné toute vie mondaine pour consacré son temps à l’éducation de la fille

* opposition entre les expressions « elle ne travailla pas seulement à » et « elle songea aussi à » et le verbe « cultiver » l.9 suggère un travail régulier, patient, long et minutieux.

« dont

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