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Le portrait de Mme de Chartre

Commentaire de texte : Le portrait de Mme de Chartre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Octobre 2022  •  Commentaire de texte  •  1 860 Mots (8 Pages)  •  171 Vues

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Le 17ème siècle ou «grand siècle» est une période majeur en ce qui  concerne les arts (notamment le théâtre). Des noms comme Molière ou Racine  n’échappent, de nos jours, à personne. Pourtant dans cette décennie de drames et  de comédies naît un roman historique majeur écrit par la moraliste Mme de la  Fayette avec une clarté et une simplicité propre au classicisme et qui suscitera  bien des débats.

Dans un roman publié en 1678, mais dont l’intrigue est située à l’apogée de  la Renaissance française, à la cour d’Henri II, la jeune princesse de Clèves,  mariée par convention, rencontre le grand amour ; ce qui engendrera chez elle un  conflit moral.

Le passage proposé est un moment charnière de l’incipit du roman se  déroulant avant le premier nœud de l’intrigue, après que le cadre spatio-temporel  de la cour grandiose de la renaissance ait été posé, et qui verra par la suite, la  première rencontre de l’héroïne et du duc de Nemours.

Ici, l’héroïne, encore appelée mademoiselle de Chartres, fait sa première  entrée à la cour sous les regards admiratifs. C’est l’occasion de découvrir le rôle  essentiel de sa mère.

 ( INTRODUCTION)

Dans une première partie qui va jusqu’à la ligne 6, la jeune héroïne fait une entrée  remarquée, ce qui permet à la narratrice de montrer l’influence de sa mère sur son  éducation, de la ligne 6 à 21. Finalement, jusqu’à la fin du texte, nous observerons  le beau portrait qui nous est dressé de Mademoiselle de Chartres.

( ANNONCE DU PLAN )

A travers ce texte, nous verrons comment l’héroïne est mise en avant lors de son  entrée à la cour.  

( PROBLÉMATIQUE )

 Dès la première phrase, le narrateur met en avant le spectacle qu’offre  Mademoiselle de Chartres lors de son entrée dans une cour réputée. Ainsi je relève « il parut » formule impersonnelle qui créer un effet d’attente.  Conjugué au passé simple, le verbe paraître est un temps du récit qui est utilisé  pour une action courte, rapide et de premier plan qui suscite de la surprise. L’occurence de l’article indéfini à la ligne 1 et 2 « une beauté » aussi nom  commun est complété de l’adjectif superlatif et mélioratif « parfaite », ce qui  place l’héroïne au sommet des canons d’esthétique.

On remarque que la princesse représente une force d’attraction grâce au verbe « attira » employé au passé simple.

Dans une description très pauvre de la cour à la ligne 1, l’hyperbole « tout le  monde » représente la cour dans sa généralité ou seule la princesse se différencie.  Le prénom indéfini « on » est inclusif, il comprend la cour, le lecteur et le

narrateur lui même. Il généralise le propos de la narratrice « on doit croire » ligne  2. C’est une adresse de la part de Madame de la Fayette pour instruire et faire la  morale aux lecteurs.

On note à la ligne 3 l’expression de la cause avec « puisqu’elle » qui montre que la  narratrice est sensible à donner des explications, méthode bien spécifique aux  moralistes du XVI ème siècle qui cherchaient à être le plus clair possible. Le mot « admiration » vient du lexique de la vue, qui reflète d’un regard avec  insistance.  

L’expression « des plus grandes », est un superlatif qui qualifie Madame de  Chartres. A travers « héritière » ligne 4, on voit que mademoiselle de Chartres à  grandit par héritage et vient de la noblesse, du prestige. L’adverbe d’intensité « si »  ligne 3, montre à quel point la cour est habitué à la beauté en général. L’éducation  que portes Madame de Chartres à sa fille est soulignée à la ligne 5 « sous la  conduite ». L’accumulation désigne les qualités morales de la mère dans le milieu  de la noblesse. Le bien représente le bien matériel, la vertu les qualités morales et  le mérite (par l’action ou le nom) reflète la récompense des valeurs de Madame de  Chartres.

Ainsi , mademoiselle de Chartres se distingue dans un monde ou par des  qualités supérieures, tout est beauté.  

Cette beauté physique exceptionnelle se conjugue dans une seconde partie par  une beauté morale à travers l’éducation de Madame de Chartres. L’imparfait de durée domine dans cette deuxième partie, Il est utilisé pour le  temps éducatif qui met un certains temps à se mettre en place.  Le proposition infinitive de temps « plusieurs années » et le verbe « sans revenir »  marque son absence à la cour pour se consacrer à éduquer sa fille, plus  particulièrement sur les dangers de la cour. « Ses soins » au pluriel, ligne 8 renvoie  à l’attention importante que Madame De Chartres porte à l’éducation de sa fille.  Cette éducation est à la fois physique, en développant le corps, la beauté d’une  femme, on peut le constater grâce à l’utilisation du verbe « cultiver » qui nous  montre que mademoiselle développe à la fois une éducation psychologique avec  les mots « l’esprit » ligne 8 et « vertu » qui représente les qualités morales qu’elle  acquisse. La négation de l’adverbe « seulement » ligne 9 signifie la globalité de  l’éducation apporté à la princesse.

Les phrases « la plupart des mères » et « jeunes personnes » conjugués au pluriel,  montrent une forme de généralité. Elles sont introduites par la narratrice pour  apporter un sens moral à la galanterie. Dans cette partie cette galanterie à plusieurs  sens, à la fois méliorative en la raccrochant à une forme de politesse et de signe de  bonne éducation et à la fois péjorative en prenant une forme de vision libertine.  Cette vision de la galanterie Madame de Chartres ne la suit pas et elle invite les  lecteurs à faire de même. Elle suggère de mettre en garde la jeunesse de la cour.

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