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Le portrait de Mme de Chartre

Commentaire de texte : Le portrait de Mme de Chartre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Octobre 2022  •  Commentaire de texte  •  1 615 Mots (7 Pages)  •  177 Vues

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Le 17ème siècle ou «grand siècle» est une période majeur en ce qui

concerne les arts (notamment le théâtre). Des noms comme Molière ou Racine

n’échappent, de nos jours, à personne. Pourtant dans cette décennie de drames et

de comédies naît un roman historique majeur écrit par la moraliste Mme de la

Fayette avec une clarté et une simplicité propre au classicisme et qui suscitera

bien des débats.

Dans un roman publié en 1678, mais dont l’intrigue est située à l’apogée de

la Renaissance française, à la cour d’Henri II, la jeune princesse de Clèves,

mariée par convention, rencontre le grand amour ; ce qui engendrera chez elle un

conflit moral.

Le passage proposé est un moment charnière de l’incipit du roman se

déroulant avant le premier nœud de l’intrigue, après que le cadre spatio-temporel

de la cour grandiose de la renaissance ait été posé, et qui verra par la suite, la

première rencontre de l’héroïne et du duc de Nemours.

Ici, l’héroïne, encore appelée mademoiselle de Chartres, fait sa première

entrée à la cour sous les regards admiratifs. C’est l’occasion de découvrir le rôle

essentiel de sa mère.

( INTRODUCTION)

Dans une première partie qui va jusqu’à la ligne 6, la jeune héroïne fait une entrée

remarquée, ce qui permet à la narratrice de montrer l’influence de sa mère sur son

éducation, de la ligne 6 à 21. Finalement, jusqu’à la fin du texte, nous observerons

le beau portrait qui nous est dressé de Mademoiselle de Chartres.

( ANNONCE DU PLAN )

A travers ce texte, nous verrons comment l’héroïne est mise en avant lors de son

entrée à la cour.

( PROBLÉMATIQUE )

Dès la première phrase, le narrateur met en avant le spectacle qu’offre

Mademoiselle de Chartres lors de son entrée dans une cour réputée.

Ainsi je relève « il parut » formule impersonnelle qui créer un effet d’attente.

Conjugué au passé simple, le verbe paraître est un temps du récit qui est utilisé

pour une action courte, rapide et de premier plan qui suscite de la surprise.

L’occurence de l’article indéfini à la ligne 1 et 2 « une beauté » aussi nom

commun est complété de l’adjectif superlatif et mélioratif « parfaite », ce qui

place l’héroïne au sommet des canons d’esthétique.

On remarque que la princesse représente une force d’attraction grâce au verbe «

attira » employé au passé simple.

Dans une description très pauvre de la cour à la ligne 1, l’hyperbole « tout le

monde » représente la cour dans sa généralité ou seule la princesse se différencie.

Le prénom indéfini « on » est inclusif, il comprend la cour, le lecteur et le

narrateur lui même. Il généralise le propos de la narratrice « on doit croire » ligne

2. C’est une adresse de la part de Madame de la Fayette pour instruire et faire la

morale aux lecteurs.

On note à la ligne 3 l’expression de la cause avec « puisqu’elle » qui montre que la

narratrice est sensible à donner des explications, méthode bien spécifique aux

moralistes du XVI ème siècle qui cherchaient à être le plus clair possible.

Le mot « admiration » vient du lexique de la vue, qui reflète d’un regard avec

insistance.

L’expression « des plus grandes », est un superlatif qui qualifie Madame de

Chartres. A travers « héritière » ligne 4, on voit que mademoiselle de Chartres à

grandit par héritage et vient de la noblesse, du prestige. L’adverbe d’intensité « si »

ligne 3, montre à quel point la cour est habitué à la beauté en général. L’éducation

que portes Madame de Chartres à sa fille est soulignée à la ligne 5 « sous la

conduite ». L’accumulation désigne les qualités morales de la mère dans le milieu

de la noblesse. Le bien représente le bien matériel, la vertu les qualités morales et

le mérite (par l’action ou le nom) reflète la récompense des valeurs de Madame de

Chartres.

Ainsi , mademoiselle de Chartres se distingue dans un monde ou par des

qualités supérieures, tout est beauté.

Cette beauté physique exceptionnelle se conjugue dans une seconde partie par

une beauté morale à travers l’éducation de Madame de Chartres.

L’imparfait de durée domine dans cette deuxième partie, Il est utilisé pour le

temps éducatif qui met un certains temps à se mettre en place.

Le proposition infinitive de temps « plusieurs années » et le verbe « sans revenir »

marque son absence à la cour pour se consacrer à éduquer sa fille, plus

particulièrement sur les dangers de la cour. « Ses soins » au pluriel, ligne

...

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