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Mathématiques, de Jules Supervielle

Commentaire d'oeuvre : Mathématiques, de Jules Supervielle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Février 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  703 Mots (3 Pages)  •  3 575 Vues

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Le poème que nous commenterons a été écrit par Jules Supervielle (16 janvier 1884 – 17 mai 1960) et est apparu en 1925 dans son recueil Gravitations.

Jules Supervielle était un poète et écrivain né en Uruguay. Après la mort de ses parents, il était élevé par son oncle et sa tante en France. Sa poésie est très humaniste et mit à l’écart du Surréalisme.

Dans ce poème, l’auteur nous présente la description de quelques problèmes mathématiques, qui sont observés par des enfants dans une salle de classe. Les problèmes sont décrits comme des animaux aux yeux des élèves, et on pourrait se demander si les enfants aiment le cours ou non. On analysera d’abord comment sont présentés les problèmes dans le poème, à la fin nous examinerons le message de Supervielle et son opinion au sujet des mathématiques à travers les élèves.

Mathématiques présente un cours de mathématiques où les problèmes sont traités comme des animaux.

Avec la personnification, le poète donne des caractéristiques humaines aux problèmes, comme par exemple « Un grand cercle hésitant et sourd » (v.3). Le cercle est hésitant parce qu’il n’a pas la solution à son problème. Le poète même lui donne un cœur dans le vers suivant, où il utilise la métaphore du « tambour » comme le symbole du cœur. Le centre (le cœur) du cercle est l’inconnu que les enfants doivent découvrir.

Ensuite, quand on lit le deuxième problème, résoudre l’inconnu du trapèze peut paraître facile (« Le parapet dur d’un trapèze », v.7). Mais quand un des enfants essaie de trouver la solution (« une voix s’élève et s’apaise », v.8 les enfants sont tous seuls avec les formes géométriques, il n’y a pas la figure du professeur), nous pouvons deviner qu’il donne la solution incorrecte, parce que « le problème furieux / Se tortille et se mord la queue » (v.9-10). Avec cette métaphore, le problème est traité comme un animal sauvage. Avec l’adjectif péjoratif « furieux », le poète montre un problème qui est difficile à résoudre. Peut-être que trouver la solution est impossible, car l’animal pourrait être l’ouroboros, qui est symbole de l’effort interminable et futile, parce qu’à la fin le cycle commence une autre fois. Alors, essayer de résoudre l’inconnu du trapèze pourrait être un effort inutile parce qu’il n’avait pas de solution.

Le poète compare l’ouverture d’un angle avec une mâchoire et se demande quelle sorte d’animal sera l’ouverture. Sera-t-elle facile ou difficile à résoudre ? (« chienne », v.12. Le chien est un animal domestique qui habite avec les êtres humains et joue avec eux) (« louve », v.12. Le loup est un animal sauvage qui attaque l’homme)

Enfin, le poème est écrit entièrement avec octosyllabes (phrases avec huit syllabes) et, en même temps, avec deux distiques (réunion de deux vers) et trois quatrains, qui contiennent quatre et douze vers dans chaque groupe. Il y a un total de seize vers, qui est le double de huit. Tout le poème est constitué par les numéros pairs. C’est comme si ce poème était prisonnier des numéros.

Nous le voyons, l’auteur transforme les figures des problèmes mathématiques en animaux, mais il montre aussi l’opinion des élèves du cours de maths.

D’abord, le temps verbal le plus utilisé est le présent simple, qui est parfait pour les descriptions. Mais aussi pour représenter l’immobilisation du temps. Il n’existe ni mouvement temporel ni spatial au fil du poème.  Le lecteur est pris par les élèves qui sont dans la salle de classe et qui sont mentionnés au début du poème (« Quarante enfants dans une salle »).

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