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Madame Bovary, Prise De L'arsenic

Mémoire : Madame Bovary, Prise De L'arsenic. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Mai 2014  •  788 Mots (4 Pages)  •  1 317 Vues

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LA 4: FLAUBERT, MADAME BOVARY

INTRODUCTION : Gustave Flaubert (1821-1880). Très influencé par Balzac. Flaubert est un travailleur acharné qui « accouche » de son œuvre dans la douleur, et témoigne d'un souci du détail et d'un style de grande qualité.

Madame Bovary fait scandale à sa sortie. L'œuvre subira un procès pour immoralité où le rôle du procureur. Flaubert sera relaxé. œuvre controversée, exercice de style pour lutter contre les tendances lyriques, un livre sur rien. Premier nom “Mœurs de Provinces”, peinture de la petite bourgeoisie, tiré d’un fait divers, les désillusions d’une jeune femme romanesque. La prise de l’arsenic, scène relatant la dernière folie de Madame Bovary.

PB : COMMENT LE NARRATEUR FAIT-IL D’EMMA UN PERSONNAGE TRAGIQUE ?

I. METAMORPHOSE D’EMMA

A. HALLUCINATIONS D’EMMA

Un paysage annonciateur de mauvais présage « La nuit tombe ». Délit de faciès à l’égard des corbeaux, amas d’images violentes. fulmen → semblable à l’éclair. Le visage de Rodolphe est multiplié, une hallucination qui dure un certains temps, qui se multiplie, se décuple. Paroxysme de l’agression, les balles de plus en plus proches. Sursaut, tout d’un coup retour à la réalité, déclenché par une crise nerveuse. « elle les haletait ».

« tournait, tournait » (l.3) Elle ne fait que tourner en rond depuis le début du roman, répétant les mêmes erreurs. « pour aller se fondre dans la neige », poudre blanche, qui annonce l’arsenic.

B. LE REGARD DE JUSTIN

Elle lui paru « belle et majestueuse », une dimension tragique, Cléopâtre. Un portrait d’Emma de l’autre monde, comparée à un fantôme. « Elle apparue », annonce de la mort, est un personnage qui terrifie. Le regard ébloui et amoureux de Justin permet à Emma d’avoir une dimension tragique. Elle est splendide, mais terrifiante, comme Médée.

II. SON SUICIDE, ABOUTISSEMENT DE LA FATALITE

A. LE COMPORTEMENT D’EMMA, UNE ETRANGE DETERMINATION

La détermination se traduit par la vitesse, énumération (l.10). Une femme qui sait où elle se rend, sans le dire. Action rapide, le rythme est haché, précipité. Son discours est empressé, bref, mais impératif. Elle entretient des propos autoritaires, mode injonctif. Mais elle argumente, elle ne semble pas perdue, son discours, si logique n’est pas argumenté. Son acte est pourtant inconscient, violent. Elle a un instinct animal, si son discours est logique, son geste est impulsif, irréfléchi.

B. UN GESTE VOLONTAIRE

« Un tel abîme » (l.8), elle ne peut pas résister, elle est « aspirée par le gouffre ». « Un transport d’héroïsme la rendait joyeuse ». Elle manque de lucidité, ça la rend heureuse, mais au final elle n’a pas la grandeurs à laquelle elle aspirait, juste la satisfaction d’un devoir accompli. elle n’est au final qu’un personnage égaré, plus pathétique que tragique. Flaubert alimente ce contraste par le regard de Justin et le sien, plus critique et ironique.

III. SCENE TRAGIQUE MISE EN VALEUR PAR LE CONTRE-POINT.

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