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La Mort De Madame Bovary

Mémoire : La Mort De Madame Bovary. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  18 Novembre 2012  •  508 Mots (3 Pages)  •  2 061 Vues

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Flaubert est un grand romancier français du 19ème siècle. Il a notamment écrit des romans réalistes comme Madame Bovary qui décrivent les comportements des individus dans la société. Ce livre raconte l’histoire d’une femme, Emma, qui est déçue par sa vie de couple. Elle multiplie les amants et s’endette jusqu’à ne plus pouvoir rembourser ce qui la pousse à se suicider. Dans cet extrait, Madame Bovary vient de prendre de l’arsenic et rentre chez elle. Nous assistons à sa mort lente.

En quoi cette scène est-elle pathétique ? Tout d’abord, le réalisme de la scène suscite la pitié chez le lecteur, et en deuxième partie sa mort en elle-même est pathétique.

1) Le réveil d’Emma : une scène réaliste

a) Les sens d’Emma sont en éveil

- Le goût la réveille et lui indique qu’elle n’est pas encore morte, Dur retour à la réalité « une saveur acre qu’elle sentait dans sa bouche la réveilla. »

- La vue n’est citée qu’un cours instant : « elle entrevit » elle veut retourner dans son monde de rêve.

- L’ouïe est très présente (entendait, battement de pendule, le bruit du feu et la respiration de Charles) ces sons contribuent à rendre la scène plus réaliste

b) Parce qu’on vit la scène à travers le point de vue d’Emma

- Bien que le pronom personnel « elle » apparaisse plus de 10 fois, on peut penser que le point de vue de l’extrait est interne. En effet seul les pensées d’Emma sont divulguées.

- Emma se regarde de l’extérieur pour savoir dans qu’elle état elle est, comme si elle commençait à quitter son corps « elle s’épiait curieusement » Champ lexical de l’observation. (Entrevit, épier, discerné) tous ces détails aident le lecteur à imaginer la scène

Dans ce cadre réaliste, le lecteur va d’autant plus être touché par la mort d’Emma.

2) Une mort pathétique

a) La souffrance d’Emma

- La ponctuation (répliques courtes, phrase exclamatives, interrogatives, points de suspension) accélère le tempo, dramatise le changement d’état d’Emma et traduit l’affolement progressif de Charles « J’ai soif … Ouvre la fenêtre !... j’étouffe ».

- Le vocabulaire utilisé dans la première phrase de narration (« Et elle fut prise d’une nausée si soudaine, qu’elle eut à peine le temps de saisir son mouchoir sous l’oreiller. ») qui vient interrompre le dialogue, montre la confusion d’Emma : « nausée, mouchoir ».

- La saveur âcre devient « affreux goût d’encre ». cela montre la progression du poison dans son corps « un froid de glace qui lui montait des pieds jusqu’au cœur. Mort lente

b) La place de Charles

- Charles est considéré comme un gêneur. Dans la description des sons, Charles passe en dernier. citer

- Elle ne répond même pas a ses questions : « il la questionna ; elle ne répondit pas. »

- Elle veut quitter ce monde pour ne plus voir son mari : « elle entrevit Charles et ferma les yeux. » Pas d’attachement = peine

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