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Madame Bovary - Recueil De Citations Et résumé De La Partie 1

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Par   •  3 Mai 2015  •  1 648 Mots (7 Pages)  •  4 191 Vues

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Chapitre 1, la présentation de Charles Bovary :

« Resté dans l'angle, derrière la porte, si bien qu'on l'apercevait à peine, le nouveau était un gars de la campagne, d'une quinzaine d'années environ, et plus haut de taille qu'aucun de nous tous. Il avait les cheveux coupés droit sur le front, comme un chantre de village, l'air raisonnable et fort embarrassé. Quoiqu'il ne fût pas large des épaules, son habit-veste de drap vert à boutons noirs devait le gêner aux entournures et laissait voir, par la fente des parements, des poignets rouges habitués à être nus. Ses jambes, en bas bleus, sortaient d'un pantalon jaunâtre très tiré par les bretelles. Il était chaussé de souliers forts, mal cirés, garnis de clous. »

→ La première apparition de Charles Bovary n'a rien de celle d'un personnage héroïque, il est ridicule de la tête au pieds.

« Quand elle eut un enfant, il le fallut mettre en nourrice. Rentré chez eux, le marmot fut gâté comme un prince. Sa mère le nourrissait de confitures ; son père le laissait courir sans souliers, et, pour faire le philosophe, disait même qu'il pouvait bien aller tout nu, comme les enfants des bêtes. À l'encontre des tendances maternelles, il avait en tête un certain idéal viril de l'enfance, d'après lequel il tâchait de former son fils, voulant qu'on l'élevât durement, à la spartiate, pour lui faire une bonne constitution. »

→ Ce passage illustre l'enfance de Charles, négligé par son père et trop gâté par sa mère qui reporte toutes ses vanités sur son fils.

Résumé :

Charles Bovary, jeune homme d’une quinzaine d’années entre en 5ème au collège de Rouen. Maladroit et ridicule, le nouveau est décrit comme « un gars de la campgne ».

Son père est un incapable qui n'a su qu'accumuler les échecs, tandis que sa mère, aigrie, cherche à compenser ses déceptions par son amour pour son fils. Il quitte le collège à la fin de la 3e pour étudier la médecine à Rouen. Malgré son niveau peu élevé, Charles réussit à obtenir l'examen d'officier de santé. Il s'installe à Tostes et suite à un mariage organisé par sa mère, il entre dans une relation qu'il vit comme un nouvel emprisonnement avec Mme Dubuc, veuve de quarante-cinq ans.

Chapitre 2, la rencontre d'Emma Rouault :

« Ce qu'elle avait de beau, c'étaient les yeux ; quoiqu'ils fussent bruns, ils semblaient noirs à cause des cils, et son regard arrivait franchement à vous avec une hardiesse candide. »

→ La rencontre d'Emma, dont Charles tombe sous le charme.

« Au lieu de revenir aux Bertaux trois jours après, comme il l'avait promis, c'est le lendemain même qu'il y retourna, puis deux fois la semaine régulièrement, sans compter les visites inattendues qu'il faisait de temps à autre, comme par mégarde. »

→ Charles multiplie les visites aux Bertaux afin d'échapper à sa vie conjugale et de voir Emma plus souvent.

Résumé :

Une nuit d'hiver, Charles est appelé à la ferme des Bertaux. Le père Rouault, propriétaire des lieux s'est cassé la jambe. Charles rencontre alors sa fille, Emma, et tombe sous le charme. Il rend de plus en plus souvent visite aux Bertaux jusqu'à ce que son épouse le lui interdise. Quelques jours plus tard, elle meurt subitement.

Chapitre 3, la demande en mariage :

« Lorsqu'il (le père Rouault) s'aperçut donc que Charles avait les pommettes rouges près de sa fille, ce qui signifiait qu'un de ces jours on la lui demanderait en mariage, il rumina d'avance toute l'affaire. Il le trouvait bien un peu gringalet, et ce n'était pas là un gendre comme il l'eût souhaité ; mais on le disait de bonne conduite, économe, fort instruit, et sans doute qu'il ne chicanerait pas trop sur la dot. Or, comme le père Rouault allait être forcé de vendre vingt-deux acres de son bien, qu'il devait beaucoup au maçon, beaucoup au bourrelier, que l'arbre du pressoir était à remettre :

      – S'il me la demande, se dit-il, je la lui donne. »

→ L'avis du Père Rouault sur la demande en mariage de Charles.

Résumé :

Suite au deuil de Charles, le père Rouault l'invite à la ferme pour lui changer les idées. Pendant l'été, Bovary devient amoureux d'Emma. A l'époque de la Saint Michel, il la demande en mariage. La noce étant prévue au printemps, l'hiver est occupé par les préparatifs.

Chapitre 3, la noce :

« Jusqu'au soir, on mangea. Quand on était trop fatigué d'être assis, on allait se promener dans les cours ou jouer une partie de bouchon dans la grange ; puis on revenait à table. Quelques-uns, vers la fin, s'y endormirent et ronflèrent. Mais, au café, tout se ranima ; alors on entama des chansons, on fit des tours de force, on portait des poids, on passait sous son pouce, on essayait à soulever les charrettes sur ses épaules, on disait des gaudrioles, on embrassait les dames. »

« Charles n'était point de complexion facétieuse, il n'avait pas brillé pendant la noce. Il répondit médiocrement aux pointes, calembours, mots à double entente, compliments et gaillardises que l'on se fit un devoir de lui décocher dès le potage.

      Le lendemain, en revanche, il semblait un autre homme. C'est lui plutôt que l'on eût pris pour la vierge de la veille, tandis que la mariée ne laissait rien

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