LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Lorenzo Et Le Symbolisme Des Personnages

Compte Rendu : Lorenzo Et Le Symbolisme Des Personnages. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Janvier 2014  •  1 342 Mots (6 Pages)  •  848 Vues

Page 1 sur 6

Un être ambigu : image brouillé et instable, en quête d’identité, difficulté à trouver un équilibre psychique.

 De nombreux noms : Lorenzo de Médicis (I,4 : nom officiel) ; Lorenzino (II,4 : nom enfant) ; Renzino (II,4 compagnon de débauche) ; Lorenzetta (I,4 efféminé) ; Lorenzaccio (III,4 individu dangereux et maudit)  plusieurs masques/personnalité. L’image que les gens se font de lui diffèrent

 Physique frêle, fragile, grâce féminine. C’est un séducteur, écartelé entre idéal et plaisirs, un ange déchu qui garde la nostalgie d’une innocence perdue. Ton son comportement et sa morale sont marqués par cela.

 Tourné vers le beau et le bien mais constate avec horreur que ces valeurs n’existent point à Florence : sentiment de désespoir éprouvé, mal du siècle, romantique conscient de l’absurdité du monde et de la perversion de l’homme.

 Utilise la débauche pour se rapprocher d’Alexandre afin de mieux le tuer. Mais les plaisirs sont devenus pour lui un moyen d’évasion pour oublier sa déchéance.

 Un jeune homme pur mais fasse au spectacle de la médiocrité humaine il entreprend de régénérer l’humanité. Veut agir seul (« mon orgueil restait solitaire au milieu de tous mes rêves philanthropiques », lance un défi au monde (et aux républicains : « et laisser la fumée du sans d’Alexandre monté au nez des harangueurs pour réchauffer leur cervelle ampoulée »). Mais il succombe sous l’ampleur de la tâche, il s’écroule, miné par la démesure de son dessein

 Un perso habité par Musset : reflet de l’auteur, un double qui lui ressemble. Lorenzo est le porte-parole de Musset à travers lequel il exprime ses états d’âme et sa vision du monde. Les deux sont conscient de l’inutilité de l’action.

 Se présente comme l’héritier de Brutus au service de la Liberté. Lorenzino malgré les accusations répond qu’il ne fut jamais le serviteur d’Alexandre.

 A séjourné à Venise et Rome donc il fut banni pour avoir décapité les statues de l’empereur Constantin. Devint le compagnon de débauche d’Alexandre une fois revenu à Florence. Devient à la fois le bouchon et le débauché que tous le monde méprise.

 Apparaît comme un héros romantique, marginal, incompris et solitaire dont la grandeur et la supériorité sont liées à la démesure de son caractère. Il incarne une fusion de contraintes.

 Volonté de Lorenzo d’être écouté et compris (lors du dialogue avec Philippe) se voit au travers des répliques (verbes de volonté et pensée).

 Champ lexical de la mort riche, renvoi au portrait fait au début (I,4 : « ce petit corps maigre […] qui n’a pas la force de rire »). L’image du spectre rappel le Hamlet de Shakespeare.

 Vengeance, misanthropie (« les lâches sans noms » ; « bavardage humain »). Importance du chiffre deux (deux ans d’attente ; 2 jours avant l’acte). Conçoit son acte comme libérateur et purificateur de la débauche. Il se définit lui-même comme « une curiosité monstrueuse »

 Un être fou et démesuré que l’on voit au travers de ses monologues

Florence, une ville personnage : ville = enjeu du combat engagé. En lutte contre les partisans de la liberté et ceux de la tyrannie. Objet de convoitises, siège à la fois du beau, du laid, du bien, du mal, de l’amour et de la haine. Musset la décrit dans toute sa complexité, la personnifiant en être de chair. La ville se situe au cœur de la pièce = romantisme en communion avec une renaissance italienne transposée, dont les caractères sont accentués : symbole d’une génération partant vers le sud à recherche de la luminosité, vie libre sans contraintes, enfoncement dans une civilisation qu’on admire. Le climat n’est en revanche pas méditerranéen (« il fait un froid de tous les diables » le Duc I,1 ; « l’hiver est si long » marquise I,3). L’espace se démultiplie comme une maladie insidieuse, éclatement de la citée (unité morale et politique sont liés) Les scènes d’intérieurs présentent divers lieux = dédoublement d’un espace clos des aristocrates où règnent la débauche ; scène en extérieur = espace des bourgeois et peuples. Ville personnalisé à la fois comme mère et courtisane, ville corruptrice et maudite, une nouvelle Babylone. « ta mère n’est qu’une catin »

Conflit politique est un conflit familial : opposition des familles

...

Télécharger au format  txt (8.6 Kb)   pdf (106.9 Kb)   docx (12 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com