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Lettres persanes de Montesquieu

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Par   •  15 Mai 2013  •  1 572 Mots (7 Pages)  •  1 377 Vues

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Lettres persanes

de Montesquieu

Lettre XXXV

Charles Louis de Secondat est né au château de la Brède à Bordeaux, le 18 janvier 1689. Il est issu d'une famille de nobles d'épée et de robe.

À l'âge de sept ans, il perd sa mère. Son père le pousse à faire des études de droit à Bordeaux qu'il débute en 1705. On le destine à une carrière parlementaire car son oncle est le président du Parlement de Bordeaux. En 1714, il devient conseiller du parlement à Bordeaux et un an plus tard, il épouse Jeanne de Lartigue. En 1716, Charles Louis de Secondat hérite la charge de son oncle et devient président du parlement de Bordeaux. Il reçoit des titres nobiliaires tels que : baron de la Brède et Seigneur de Montesquieu.

Il est membre de l'Académie des Sciences à Bordeaux. Il écrit différents sujets scientifiques dont ''Discours sur la cause de l'écho'' en 1718, ''Discours sur l'usage des glandes rénales'' la même année et ''Discours sur la cause de l'apesanteur des corps'' en 1720.

Il entreprend également des recherches historiques et il écrit deux ouvrages : '' Dissertation sur la politique des Romains dans la religion'' en 1716 et ''Eloge de la sincerité'' en 1717. De 1720 à 1754, il écrit ''Mes pensées'' qui sont des propositions fiscales au régent Phillippe d'Orléans.

En 1721, ''Les lettres persanes'' sont publiées sans nom d'auteur mais Charles Louis de Secondat assumera plus tard car on le reconnaît à travers cette oeuvre. Il prend le pseudo de Montesquieu et le livre est désormais publié avec ce pseudo. Il gagne une réputation d'esprit éclairé grâce à cet ouvrage. Il va abandonner sa charge politique pour se consacrer entièrement à sa carrière littéraire.

De 1728 à 1731, Montesquieu parcourt l'Europe en visitant plusieurs pays ; L'Autriche, l'Italie, la Hongrie, l'Hollande et l'Angleterre. Il va comparer les différentes cultures, les lois, les gouvernements et les moeurs. En 1734, il publie ''Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence'' et en 1748 il publie '' De l'esprit des lois'' , un ouvrage où Montesquieu compare les lois et les cultures des pays qu'il connait. Il distingue trois types de gouvernements, il y a d'abord la république où l'intérêt général est plus important que l'individu. Il y a ensuite la monarchie où le peuple est sujet et où un individu détient le pouvoir et pour finir il y a le despotisme où le peuple est esclave et la terreur y règne.

Le 10 février 1755 : Charles Louis de Secondat meurt de la cataracte.

Ces lettres ont été écrites en 1721 et c'est un livre épistolaire. Montesquieu est innovateur car c'est le premier à avoir multiplié les destinataires et les épistoliers. Chaque épistolier a son propre style et les réfléxions présentées sont soumises à la subjectivité. Montesquieu fait voir la société française à travers les yeux d'un étranger, il utilise donc la satire. Il veut montrer à travers les épistoliers que ce qui paraît naturel au lecteur est en réalité artificiel et ce procédé permet à l'individu d'avoir un esprit critique.

Dans cette lettre, Usbèk évoque le thème de la religion avec Gemchid qui est un roi mythique de la Perse et également son cousin. Usbèk se pose plusieurs questions sur la religion chrétienne et la religion musulmane et leurs similitudes l'amènent à se questionner sur l'avenir des chrétiens lors de leur mort.

Je vais débuter mon analyse par un premier axe qui s'intitule : ''Usbek pose plusieurs questions à Gemchid sur le thème de la religion.''

Usbèk commence sa lettre par cette question : '' Que penses-tu des chrétiens, sublime dervis ?'' (ligne 1) On devine déjà de quoi il va parler durant toute la lettre. On remarque également qu'il respecte son cousin en utilisant l'adjectif ''sublime''.

Avec toutes les questions qu'Usbèk a posé, on voit qu'il est très curieux et a une soif de connaissance.

À la cinquième ligne, Usbèk demande à son cousin si les chrétiens, le jour du Jugement mèneront les juifs en enfer comme ont fait les infidèles turcs. Il dit ensuite savoir que les chrétiens n'iront point dans le séjour des prophètes, au paradis ,car le grand Hali n'est point venu pour eux. Usbèk considère les turcs et les juifs comme des moins que rien quasiment, car d'emblée il sait qu'ils n' iront pas au paradis mais en enfer.

À partir de la septième et jusqu'à la dixième ligne, Usbèk demande à Gemchid si les chrétiens méritent d'être punis par Dieu pour n'avoir pas pratiqué la religion musulmane et il lui demande aussi si les chrétiens méritens les châtiments éternels.

En posant ces questions à Gemchid on devine ce que pense Usbèk sur les chrétiens. Ils pensent qu'ils n'ont

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