Lettres Persanes

II.LA CRITIQUE POLITIQUE

1.la dimension historique de cette lettre

2.la portée morale de cette lettre

3.le pessimisme de cette lettre

ntroduction

Le XVIIIème siècle est marqué par le mouvement des lumières c’est une période de l'histoire de la culture européenne par les philosophes et les sciences, ainsi que par la critique de l'ordre social et de la hiérarchie religieuse, principaux éléments de l'idéologie politique qui fut au fondement de la Révolution française.

Montesquieu de son vrai nom Charles-Louis de Secondat né en 1689 d’une famille de magistrat de bonne noblesse au château de la Brède près de Bordeaux, écrivain Français, penseur politique et philosophique il s'intéresse au monde et aux plaisirs. Il se passionne pour les sciences et mène des expériences (anatomie, botanique, physique...) puis oriente sa curiosité vers les hommes et l'humanité à travers la littérature et la philosophie.

Les "Lettres persanes", publiées anonymement en 1721 en Hollande, Montesquieu décrit, sur un ton humoristique et satirique, la société française à travers le regard de visiteurs perses.

Dans la lettre 101, Montesquieu critique l’inconstance de la mode Française.

Dans un premier temps nous analyserons la futilité des Français ; dans un second nous étudierons la critique politique de cette lettre.

Commentaire de Texte

La critique des comportements des Français commence par une hyperbole péjorative « l’inconstance prodigieuse »ligne 1 sur leur mode selon Rica qui apprend l’étonnement du regard étranger « il est inconcevable (…) ils en sont entêtés » ligne 2 à 3 montre l’expression de l’indignation et de l’incompréhension .Il évoque leur mépris pour tout ce qui est étranger principalement des futilités « ce qui est étranger leur parait toujours ridicule » ligne 4 et 5. L’antithèse entre les expressions « bagatelles » et « choses importantes » ligne 9 et le parallélisme entre celles de « plus sages » et « mieux vêtus » ligne 11 et 12 traduisent l’incongruité des Français. L’inconstance de la mode Française s’étend jusqu’aux coiffures et aux lois « ils veulent bien s’assujettir aux lois d’une nation rivale, pourvu que les perruquiers Français décident en législateurs sur la forme de perruques étrangères » ligne 12 à 14 et « le goût de leur cuisiniers rêgner » ligne 15. L’antithèse « avec ces nobles avantages » ligne 18 montre une lettre comique. Montesquieu, à travers le personnage du Persan, dénonce alors la superficialité et le dédain des Parisiens ; ils se jugent et s’identifient exclusivement sur leur apparence.

La principale source de critique dans les Lettres persanes est le gouvernement en place à cette époque, à savoir la monarchie absolue de droits divins de Louis XIV. La question rhétorique « ce qui peut penser qu’un royaume (…) sois gouverné (…) pars des Louis qui ne sont pas faites pour lui ? » ligne 22 à 23 exprime une critique de l’obstination française. La concession « il est vrai que » ligne 33 qui nous informe

...