Les styles littéraires

La mousse, Francis Ponge

5 paragraphes : -1er paragraphe : immobilité : « s'arrêtèrent »l.1 , « s 'assirent »l.3, « stupéfaction »l.2

-2ème paragraphe : mouvement : énumération ternaire verbale « s'affole, trépigne, étouffe »l.7 accentue l'idée d'immobilité du rocher et montre les mvmts désordonnés et vifs de la mousse.

-3ème paragraphe : constat : « les poils on poussé »l.8 montre une évolution, un mouvement.

-2 derniers paragraphes : mouvement « se relèvent »l.12

Ponge déplie le végétal afin de le rendre plus vivant et plus présent.

Ponge humanise la mousse (anthropomorphisme) : « patrouilles »l.1, « s'assirent en tailleur »l.3, « trépignent »l.7, « préoccupation »l.10, « aspiration »l.12

Il lui donne une certaine psychologie avec « préoccupation » et « aspiration ».

+ pilosité : « poils »l.8, « velours »l.2

recours au passé : « s'arrêtèrent », « s'assirent » + « jadis »l.1 → impression de récit mythique, légendaire.

Dramatisation humoristique : ce végétal tout à fait banal devient un héros : registre épique : « patouilles »l.1, « bâtonnets »l.2 + « mille bâtonnets »l.2 hyperbole qui insiste sur la dramatisation.

« noyade »l.14 et « scalper »l.15 → registre de la dramatisation

=> On assiste à une métamorphose textile : « velours « l.2 → « tapis »l.11 → « tissu-éponge »l.16 → « paillassons »l.16. Métamorphose textile, du sec à l'humide.

Il y a également une métamorphose textuelle, le végétal banal est transfiguré en héros d'aventure littéraire.

Musicalité du poème :

-le phonème « ou » se retrouve dans l'ensemble du poème : « velours »l.2, « mousse »l.4, « au-dessous »l.6, « étouffe »l.7, « pousser »l.8 …

-le son « p » est aussi très présent : « patrouilles »l.1, « stupéfaction »l.2, « apparente »l. 4, « crispation »l.4, « trépigne »l.7 …

Le son « p » est en quelque sorte la signature de Ponge.

-rythmique : « Ô préoccupations à poils de plus en plus longs » avec ce vers de 13 syllabes, Ponge veut rompre avec la tradition.

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