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Les salons litteraires au 18 siecles

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Par   •  16 Mars 2016  •  Dissertation  •  5 226 Mots (21 Pages)  •  2 952 Vues

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Table des Matières

Introduction

I .La naissance et le développement des Salons

1.1 La définition du Salon

1.2 Le contexte qui nourrit les Salons

1.2.1 Le contexte en Europe

1.2.2 Le contexte en France

1.3 L’évolution des Salons

II .Salon : le cercle où la culture s’épanouit

2.1 Les caractères principaux des Salons

2.1.1 Les caractères des Salons du 18è siècle

2.2 Les exemples des Salons principaux et reconnus

2.2.1 Marie de Vichy-Chamrond, marquise du Deffand

2.2.2 Salon de Mme de Tencin (1726-1749)

2.2.3 Le « Royaume » de Mme Geoffrin (1749-1777)

2.3 Les activités organisées dans le Salon

III. Salon : l’impulsion de la civilisation occidentale

3.1 La serre de la nouvelle littérature

3.2 Importante plateforme pour les philosophes des Lumières

3.3 Facteur majeur du féminisme

Conclusion

Bibliographie


Introduction

Le siècle des Lumières est une période de l'histoire de l’Europe en général et en particulier de la France qui a généré certaines des plus hautes réalisations de la pensée humaine moderne. Avec des artisans comme Rousseau et Voltaire qui ont semé les germes des grandes révolutions de France et d'Amérique grâce à leurs idées sur l'égalité et la nature essentielle de l'homme. Cette période marque également le déclin de la monarchie qui se traduit par la perte d’autorité de la cour : elle n'est plus l'inspiratrice des idées nouvelles. Désormais ce sont dans les Salons, les Cafés (tels que le Procope) ou les Clubs (inspirés de la mode anglaise) que foisonne la vie intellectuelle.  Les Salons favorisent l’expansion des idéaux des Lumières et sont des tremplins pour les écrivains qui ont la possibilité de se faire remarquer, de lire leurs œuvres, de nouer des relations utiles. A l'origine lieu de rencontre de l'élite intellectuelle où l'on s'adonnait au plaisir des lettres de la conversation mondaine, les salons devinrent des centres de discussions où s'élaboraient les idées nouvelles et où se formait l'opinion publique. Ainsi, certains y voient des lieux égalitaires, d'autres des annexes de la cour, certains les disent littéraires, d'autres mondains et futiles ; certains les pensent critiques et philosophiques, d'autres encore conformistes ou libertins. Cette diversité des représentations du Salon se prête à des évocations très diverses du passé. Des lors surgir la question de savoir quelle a été le rôle des salons dans l’évolution de la société française en particulier et de la société européenne en général. En d’autres thèmes quelle a été l’importance des salons?

Pour donc mieux comprendre le caractère et l’importance des salons au XVIIIe siècle en France, il est nécessaire pour nous d'examiner l'évolution du salon en tant qu'institution sociale. Pour ce faire nous allons dans un premier temps présenter la naissance et le développement des Salons, Ensuite dans un deuxième temps nous allons analyser les  Salons comme étant le cercle où la culture s’épanouit, enfin nous présenterons les salons comme majeur facteur d’impulsion de la civilisation occidentale.


I. La naissance et le développement des Salons

  1. La définition du Salon

De son étymologie latine le mot salon signifie « une salle assez grande et décorée d’ ouvrages artistiques » Les salons, au siècle des Lumières, étaient organisés par des personnes qui invitaient les savants chez elles en fonction des sujets abordés, mais aussi selon l’hôtesse : par exemple, chez Madame Geoffrin, on ne recevait que des célébrités littéraires et philosophiques, telles que Diderot, Marivaux, Grimm, Helvétius. Si il est vrai que l’origine des salons datent du siècle précédent il est aussi claire que son évolution c’est faite beaucoup plus ressenti lors du 18 siècles. Ce sont des endroits où l'on aime discuter et débattre des idées souvent défendues dans des ouvrages dont les invités seront les premiers critiques. En fait, le véritable objet de ces rencontres est de trouver les moyens de contribuer au bonheur de l’homme, directement tributaire, croit-on, du progrès et du nouvel humanisme naissant. Précurseur de la Révolution française par leur influence certaine sur l’opinion publique : même les ministres écoutaient les discours éclairés des philosophes sur la politique et la culture.

  1. Le contexte qui nourrit les Salons
  1. Le contexte sur le continent européen

Le XVIII vu l’affaiblissement progressif de la monarchie absolue avec la Régence de Philippe d’Orléans, puis avec le long règne de Louis XV et ses guerres perdues (guerre de Sept Ans sur le continent européen et à l’étranger, en Amérique et en Inde en particulier, complété par le Traité de Paris de 1763 qui consacre la puissance de l’Angleterre et le poids de la Prusse). La monarchie mourra finalement de l’impuissance de Louis XVI: la Révolution de 1789 et de ses bouleversements violents transformer fondamentalement l’histoire de France qui est devenue une République le 21 Septembre 1792. La naissance de la République en 1776 aux Etats-Unis d’Amérique, appuyée par la France contre l’Angleterre, symbolise aussi l’entrée dans un nouveau monde à la veille du XIXe siècle apparaît comme le personnage de Bonaparte.

En outre, pendant les changements de la société française du XVIIIe siècle avec la croissance démographique et l’activité d’une classe d’affaires et les affaires liées au progrès technologique (machine à vapeur – métal) et le commerce avec l’Inde Basé sur les esclaves. Dans le même temps de développer leurs villes avec des salons, les cafés et leurs académies qui affaiblissent le poids de l’aristocratie dans le domaine culturel comme dans le domaine social qui a prévalu progressivement le tiers qui sera le vainqueur des luttes révolutionnaires de 1789. Alors que la grande majorité des écrivains du XVIIe siècle ont été les courtisans à la recherche de mécènes et protecteurs, le XVIIIe siècle et des siècles suivants ont vu l’émergence d’une nouvelle éthique de l’écrivain, a exprimé à l’origine par Voltaire composé de l’autonomisation progressive par rapport au pouvoir (politiques, religieuses). Cette éthique se construit à travers la lutte pour la liberté d’expression avec une plus grande responsabilité en tant que corollaire de ces écrivains dont les pouvoirs qu’ils veulent maintenant répondre de leurs actes.

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