Les médiations poétiques, Lamartine

Alphonse de Lamartine est né en 1790. Auteur du début du 19ième siècle, il publia un petit recueil de 24 poèmes:<< Les Médiations poétiques.>> L’extrait<<L’automne>> fut écrit après la mort de Julie Charles. Tout près d’une année c’était écoulée après le dernier souffle de cette dernière et le poète semblait toujours aussi inconsolable. La tristesse insoutenable qui envahissait l’auteur l’inspira donc à écrire ce poème. Ceci dit, Lamartine est enclin à s’ouvrir davantage à la nature et démontre d’une façon particulière qu’il a une relation unique avec celle-ci.

Tout d’abord, dans les premiers vers de ce poème l’auteur démontre une grande ouverture envers la nature et l’illustre bien avec cette lyre:<<Salut, bois couronnés d’un reste de verdure.>>Ceci nous permet de constater que le poète s’ouvre à la nature comme si c’était un être humain. Il se l’approprie telle une amitié nouvelle. Par le fait même, un champs lexical de nature est remarqué:<<bois(v.1), verdure(v.1), feuillages(v.2), gazons(v.2) et introduit parfaitement le fait que Lamartine s’ouvre à la nature d’une façon plus explicite.

De plus, Alphonse de Lamartine évoque un un champs lexical négatif <<derniers(v.4), deuil(v.4), douleur(v.5) ce qui vient renchérir les sentiments de tristesse qui envahissent le poète. En effet, la mort une année plutôt de Julie Charles l’afflige encore tout autant. Par conséquent, ce pourrait être cette même tristesse qui pousserait Lamartine a s’ouvrir davantage. De plus, l’émetteur utilise un champs lexical pour l’intensité:<<soleil pâlissant(v.9), faible lumière(v.9), obscurité(v.10) et a pour effet de permettre aux lecteurs d’entrevoir une image du ressentiment du poète qui se dégrade un peu comme l’intensité peu à peu.

En plus, la citation suivante : “ Convient à la douleur et plaît à mes regards. ” exprime bien le fait que le poète se contente de peu. L’automne s’installe et il en apprécie le paysage et ce, même s’il l’associe à des sentiments douloureux véhiculés par un désespoir omniprésent et une tristesse immuable.

Deuxièmement la relation particulière avec la nature du poète est présente. En effet, nous pouvons remarqué une redondance:<<ce soleil pâlissant, dont la faible lumière>>(v.9) et cette dernière consiste à créer une insistance sur le fait que le poète est rempli d’une grande tristesse et la démontre au travers la nature. Par ailleurs, un champs lexical pour la fin est décrit:<<expire(v.11), adieu(v.14), dernier(v.14), mort(v.15) et pourrait avoir un lien avec le fait que Lamartine est triste d’avoir perdu son amour à tout jamais et le désespoir qui fait ressortir en lui cette même tristesse.

De plus, dans le poème de Lamartine au 13ième vers, nous pouvons lire une anaphore:<< c’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire.>> ceci crée une insistance et illustre une fin. Ainsi dit, une analogie intéressante faisant référence au fait que l’automne est la dernière saison avant que la nature expire(v.11) est illustrée. Le poète semble croire que l’arrivée de l’hiver et

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