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Les liaisons dangeureuses - Lettres XXI et XXII

Commentaire de texte : Les liaisons dangeureuses - Lettres XXI et XXII. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Octobre 2020  •  Commentaire de texte  •  1 113 Mots (5 Pages)  •  933 Vues

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En 1782 paraît le célèbre roman épistolaire Les Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos (1741-1803). Cette œuvre éditoriale fut un grand succès pour l’auteur. En effet, l’œuvre plu autant qu’elle fit scandale entre les critiques de la société d’époque ainsi que l’omniprésence du libertinage des mœurs dont Choderlos de Laclos choisit deux aristocrates, le Vicomte de Valmont et la Marquise de Merteuil pour représentation. Ces derniers doivent de garder une certaine image auprès de leurs confrères ce qui implique une duplicité chez eux. Valmont nous en rend bien compte notamment avec sa scène de charité narrée par deux points aux Lettres XXI et XXII.

Le Vicomte de Valmont est un grand séducteur. Il est éternellement en recherche de conquêtes et de séduction lui permettant de se sentir glorifié. Ainsi, alors qu’il fut rendu dans la campagne, au château de sa tante Mme de Rosemonde, il rencontra et jeta son dévolu sur la Présidente de Tourvel, une femme dévote, sensible et mariée. C’est ce dernier point qui attira le vicomte. En effet son statut de femme mariée la rendait plus inaccessible et donc plus désirable. L’enjeu était alors plus important et plus lucratif. C’est alors qu’il entreprit de la séduire par divers stratagèmes. Cependant, cette dernière restait toujours sur ces gardes à cause de la mauvaise réputation qu’avait acquis le vicomte de par ses mœurs libertines rapportées son amie, Mme de Volanges. Lorsque Valmont eu connaissances des dires de cette dernière il mit en place un plan dans le but de redorer son image auprès de la Présidente. C’est cette scène que nous retrouvons dans ces lettres.

L’œuvre de Laclos étant un roman épistolaire, elle ne possède pas de narrateur. Le lecteur varie entre différents points de vue en fonction des auteurs des lettres qu’il lit. Ainsi, c’est sur ce jeu de point de vue que se déroule l’histoire. En effet, il y a un parallélisme entre ces lettres qui possèdent donc deux points de vue différent pour un même événement. Nous avons d’une part le point de vue de Valmont qui donne à la Marquise de Merteuil les véritables motifs de son plan, et de l’autre la Présidente de Tourvel qui est admirative face à la scène que son servant lui a rapporté, et qui s’en sert pour faire un plaidoyer de Vimont à Mme de Volanges.

En effet, après que Vimont ait découvert que Mme de Volanges avait raconté à la Présidente ses épisodes de libertinage, il mit en scène son plan de charité. En effet, Valmont envoya la veille, son Chasseur, dans un village afin d’y trouver une famille en situation de grande pauvreté dont il pourrait se servir afin de paraître comme un sauveteur (l.7-8). Une fois celle-ci trouvée, il se rend sur place et débute sa scène digne d’une pièce de théâtre ce qui apporte un registre dramatique à la scène. En effet, Valmont est acteur, il joue un rôle de bienfaiteur, de « héros » (l.9), même de dévot. De lui-même, il insinue que tout cela n’est qu’une pièce de théâtre, « un drame » (l.10). Il parle même de « scène de dénouement » (l.10). Le champ lexicale du théâtre nous montre alors que tout cela n’est bien qu’un jeu pour Valmont. On ne le retrouve par ailleurs pas dans la lettre de la Présidente. Valmont est donc bien un acteur, il joue la comédie et possède un point de vue ironique

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