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Les fourberies de Scapin : Séance 8 : Deux cents pistoles d'abord.

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Par   •  7 Janvier 2023  •  Analyse sectorielle  •  720 Mots (3 Pages)  •  681 Vues

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Les fourberies de Scapin : Séance 8 : Deux cents pistoles d'abord.

Support : Acte II, scène 6.

 Problématique : Comment Molière met-il en scène des scènes de conflit ?

 Objectifs :

Lire une scène de bastonnade

Repérer les éléments de la progression des échanges.

 Compétence : Elaborer l'interprétation de textes littéraires

 Problématique de la séance : Par quels moyens les deux personnages obtiennent-ils l'argent souhaité?

  1. Qu'apprend-on dans la troisième réplique sur les liens entre Silvestre et Hyacinte? Et sur le projet d'Argante ? 1. Silvestre jour le rôle d'un spadassin dans cette scène et prétend être le frère de Hyacinthe comme on le comprend à ces mots « le mariage de ma sœur » (l. 5). Le spectateur apprend qu'Argante a décidé de faire rompre le mariage entre Octave par un procès.
  1. LANGUE A quel type de phrases Sylvestre va-t-il souvent recours ? Quel effet cela produit-il ?

Silvestre reprend c’est mot et site certain membre du corps en guise d’étonnement. Silvestre emploie de nombreuses phrases exclamatives qui traduisent avant tout la colère et la détermination du spadassin dont il joue le rôle « Par la mort ! Par la tête ! Par le ventre ! »

  1. Relevez dans le texte les indices de la colère du soldat. Une telle colère vous semble-t-elle justifiée ? Quel effet cela va-t-il sur le lecteur ?  Par le sang par la tête si je le trouve je le veux échiner dussé je être roué tout vif, je lui donnerai de l’épée dans le ventre sa éprouvé au lecteur de l’agressivité Silvestre joue son personnage colérique en utilisant de nombreux jurons, « par la mort ! Par la tête ! (l.8) ; des insultes à l'encontre d'Argante : « maraud fieffé » « faquin » (l.26) ; des ordres : « touchez-là, touchez » (l.23) et un lexique belliqueux : « tue, point de quartier » (l. 38). Il mime un combat contre des ennemis imaginaires. Tout ce jeu semble bien outrancier, exagéré et le spectateur comprend qu'il s'agit aussi de produire un effet comique. C'est d’ailleurs ce que montrent les photographies des représentations qui illustrent ces pages (p. 228-229).
  2. Comment Scapin alimente-t-il la colère du soldat ?

Il lui apprend que le pire ennemi du père d’octave est juste devant lui

 Scapin alimente la colère de Silvestre de différentes façons : en faisant part du refus d'Argante de payer la somme de 200 pistoles et en soulignant que la somme est excessive ; en prétendant qu'Argante est courageux et saura se défendre en rappelant à un bandit que la violence est hors la loi ; en disant qu'Argante aura peut-être le soutien de son entourage Tous ces arguments doivent renforcer la colère d'un spadassin sans foi ni loi

  1. A quel retournement de situation assistons-nous dans cet extrait ? Justifiez votre réponse.

On voit que Silvestre rencontre le pire ennemi du père d’octave (non mo sieur au contraire c’est son ennemi capital, j’en suis ravi dis Silvestre ) La situation se retourne quand Argante accepte de donner la somme demandée à Silvestre au cours d'un aparté. La réplique de Scapin semble indiquer qu'il va quitter la scène ; « je vous souhaite une bonne fortune » (l. 48-49) « je me résous à donner deux cents pistoles » dit Argante (l. 53

  1. Comment vous apparaît le personnage d'Argante dans cette scène, comparé aux extraits précédents ? Faites sont portrait en vous appuyant sur cette scène.

 Au début de la pièce, Argante est un personnage très autoritaire, colérique et opiniâtre : par exemple il ne démord pas de rompre le mariage de son fils pour lui faire épouser la fille de son ami. Dans cette scène, il apparaît tout autre, couard, se cachant derrière Scapin et se laissant impressionner par un matamore issu d'une farce. On peut également montrer à travers la lecture des illustrations de ces pages, le caractère grotesque des déguisements de Silvestre et de ce fait, la naïveté et la lâcheté d'Argante. Enfin le personnage est avare, un trait constant des « pères » représentés par Molière.

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