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Corpus: Les Fourberies De Scapin, Arlequin, Serviteur De Deux Maitres Et L'école Des Femmes

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Par   •  18 Janvier 2014  •  828 Mots (4 Pages)  •  4 719 Vues

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Corpus n°2

Ce corpus est composé de trois textes, les textes 1 et 2 sont tous les deux de Molière, Les Fourberies de Scapin, Acte III scène 2 datant de 1671 et L’école des femmes Acte IV scène 4 de 1661, et le texte 3 est Arlequin, serviteur de deux maîtres, 1753, de Carlo Goldoni, dramaturge italien. Dans le texte 1, le valet veut se venger de son maître, donc il le cache dans un sac en lui faisant croire que des rivaux veulent le tuer. Le texte 2 raconte l’histoire d’un valet, Arlequin, qui est arrivé à servir deux maîtres sans que ces derniers le sachent et il reçoit des coups des deux. Dans le troisième texte, le maître, Arnolphe demande à ses valets de s’entrainer à battre et à insulter, et pour ça, Arnolphe sert de pantin.

Le point commun qui peut réunir ses trois textes est le fait que les valets soient rusés dans chacun d’eux. Dans le premier texte il s’en venge, dans le deuxième texte il s’en moque et dans le dernier il s’en joue en quelque sorte. Ces trois textes on aussi une grande différence par rapport à la répartition des rôles puisque dans le texte 1 il y a un maitre et un valet tout deux de sexe masculin, dans le texte 2 il y aussi un maitre homme, mais deux valets, une femme et un homme, et dans le texte de l’italien Goldoni un autre schéma y est présent avec deux maitres l’un homme, l’autre femme et le valet de sexe masculin. Dans les fourberies de Scapin et Arlequin, le serviteur de deux maitres, on retrouve les valets Scapin et Arlequin, étant des valets de la commedia dell’arte. Dans les trois textes on peut identifier les comiques de situation, de gestes et de mots. Les comiques de gestes des trois textes sont introduits par l’action de battre ou se faire battre, dans le texte 1 le valet donne des coups de bâtons à son maitre, dans le deuxième les valets battent leur maitre, et dans le texte 3, le valet prend des coups de ses deux maitres. Dans les textes de Molière le comique de situation est le même, il y a inversion des rôles entre le maitre et le/les valet(s), pour le texte 3 le comique de situation est que Arlequin se plaint au près d’un de ses maitres de s’être fait battre par son autre maitre. Pour les comiques de mots les trois auteurs l’abordent différemment, dans le texte 1 Scapin prend l’accent d’étranger ce qui transforme des mots et rend la scène drôle, dans le texte 2 le comique est lorsque les valets insultes leur maitre. Et pour le texte de Goldoni le comique de mot n’est pas le plus drôle mais quand Arlequin annonce « A présent, je puis dire que je suis bien le valet de deux maitres. J’ai eu mon salaire de l’un et de l’autre. » C’est risible puisqu’il considère que les coups font partis du salaire d’un valet. Dans les textes de Molière les valets dominent leurs maitres. Dans le texte 1 Scapin à pris la place du maitre, il arrive à lui donner « des coups de bâtons » mais Scapin se fait prendre par son maître et « s’enfuit ». Dans le texte 2, les valets prennent aussi la place de leur maitre puisqu’ils l’insultent en lui disant « vous êtes un nigaud (…) un fripon (…) un benêt (…) un impudent », ils le battent en « le poussant » et en plus de ça ils lui « prennent (de) l’argent ». Contrairement à ces deux textes Arlequin, le valet, c’est lui qui se fait battre, un de ses « jette la batte » et l’autre

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