Les Lettres Persanes

Les lettres persanes (épistolaire)

Rica à Ibben, à Smyrne

Structure du texte

Cet extrait est un développement, il n'y a ni introduction ni conclusion. C'est aussi un texte narratif.

Résumé et idée directrice de l'extrait

Nous avons constaté qu'il parlait des premières impressions de Rica par rapport aux parisiens et du pouvoir royal. Le pouvoir étant l'absolutisme à l'époque. Ce n'est donc qu'une anecdote qui parle du fait que Rica, un persan, est présent à Paris depuis 1 mois. Celui-ci décrit cette ville comme étant une ville qui est en perpétuel mouvement et où le temps pour gérer son installation est élevé.

L'anecdote (en 1712 à paris)

L'anecdote est constituée de 2 parties:

1. Ligne 1-19: l'agitation des parisiens; c'est la simple description détaillé de la ville de Paris et de ses habitants c'est aussi une comparaison entre paris et Ispahan.. Mais ceci n'est pas anodin. En effet, Montesquieu critique les français et leur mode de vie. Il le précise, ils sont brutaux, agités et pas courtois du tout.

2. Ligne 20-36: le pouvoir royal; c'est la description du pouvoir royal et de la politique. Mais encore une fois le sens caché, c'est la critique du pouvoir royal de l’époque et de la naïveté des français, qui eux se contente de le suivre aveuglement.

Conclusion

Dans cette lettre, on remarque 3 éléments de la démarche de Montesquieu :

- L’étonnement qui fait percevoir les choses autrement

- La fiction orientale qui fait croire au lecteur qu’il s’agit d’une véritable correspondance entre les Persans. Cela assure la protection de Montesquieu de la censure et introduit un regard extérieur sur la réalité européenne.

- La critique de la société européenne au 18ème Siècle: sur le mode de vie des Français, la politique et le pouvoir royal.

Du faite de nos recherches et de la lecture de quelques autres lettres nous pouvons préciser que la lettre offre une vue d’ensemble sur les principaux thèmes de l’ouvrage: satire légère des mœurs et habitudes parisiennes, satire plus hardie du système politique et de la religion.

Montesquieu se montre ici brillant mais assez superficiel: avec l’âge, il deviendra plus grave, plus compréhensif et plus profond.

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