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Les Fleurs Du Mal

Compte Rendu : Les Fleurs Du Mal. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Mai 2013  •  2 609 Mots (11 Pages)  •  1 362 Vues

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Devoir sur Les Fleurs du Mal

1_ « Au lecteur » : en quoi ce poème est-il provocateur ?

Dans ce poème liminaire, Baudelaire peint une image très pessimiste de l’Homme. En effet on voit que dans les deux premiers quatrains le poète met en avant les faiblesses et vices de l’Homme, on observe deux faiblesses mise en avant, celle de l’esprit d’un côté et celui du corps de l’autre. Dès le premier vers un constat des faiblesses est décrit par une accumulation. On voit à travers les deux premiers quatrains que l’Homme vit dans l’illusion notamment dans le vers 1 : « l’erreur » et au vers 8 : « Croyant par de vils pleurs ». Dans les vers 12 et 13 Baudelaire montre le manque de volonté de l’Homme : «notre volonté Est tout vaporisé par ce savant chimiste. » ; « C’est le Diable qui tient les fils qui nous remuent ! », dans cette dernière citation, on voit bien la pensée de Baudelaire qui est que l’Homme ne vit pas par lui-même mais qu’il est commandé par le mal d’où le titre Les Fleurs du Mal. Après la faiblesse de l’esprit, il décrit la faiblesse du corps avec l’évocation de la débauche. En effet au 5 quatrain, au vers 18 on a « antique catin » qui rime avec « plaisir clandestin » au vers 19.

Plus qu’une critique de l’Homme, Baudelaire impose la présence du satanisme. En effet le sentiment de culpabilité chez l’Homme naît de la religion, on observe que le texte est parcouru du champ lexical de la religion : « péché » v.1, « Enfer » v.15, « martyrisé »v.18. Le satanisme est très marqué par les multiples incarnations du Mal : « Satan» v.9, « Diable » v.13, « Démons » v.22. A travers ce premier poème, Baudelaire annonce le caractère de révolte présente dans les poèmes blasphématoires de la section « Révolte » tels qu’Abel et Caïn ou encore Les Litanies de Satan. Pour les lecteurs de l’époque ce poème est provocateur notamment à cause de la forte présence du Mal dès le début du recueil.

2_ « Bénédiction » : quelle image de poète se dégage de ce poème ?

Dans ce poème, Baudelaire donne une image du poète solitaire et incompris. Après la lecture du titre, on pourrait penser que le poète s’apprête à conter les louanges d’une quelconque chose ayant marqué sa vie, mais alors que la lecture commence, on se rend vite compte qu’il s’agit de tout autre chose. En effet dès le début, la femme qui lui donne vie le maudit : « Et que je ne puis pas rejeter dans les flammes, comme un billet d’amour, ce monstre rabougri. » En effet, plus qu’une bénédiction, il s’agit ici d’une malédiction : « Soyez béni, mon Dieu, qui donnez la souffrance Comme divin remède à nos impuretés », ces vers sont paradoxaux, provocateurs et même blasphématoires pour les lecteurs de son temps où la religion est très ancrée dans la société. Dans ce poème, on est loin de la vision d’Hugo qui est que le poète doit vivre dans la société et y être utile. Pour Baudelaire, le poète est en marge de la société humaine.

3_ « L’Albatros » : Qu’est-ce qui rapproche l’albatros du poète ? D’après ce poème, quelle est la place du poète dans la société ?

Dans ce poème, Baudelaire se compare tout au long à l’albatros, oiseau des mers splendide en vol et maladroit sur terre. En effet il se voit dans son univers où il excelle mais totalement incompris parmi la société de son temps : « Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l’archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées ». Après la lecture de ce poème on voit que le poète est exclu de la société.

4_ « Elévation » : Comment ce poème manifeste-t-il le désir d’évasion du poète ?

Dans ce poème, le désir d’évasion est manifesté par la présence importante du champ lexical de l’élévation : «Au-dessus/par-delà/Envole-toi/l’air supérieur/plane », l’univers idéal du poète semble merveilleux et lointain : « Par-delà les confins des sphères étoilées/Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ». Ce poème faisant parti de la section Spleen et Idéal, l’idéal ici étant inaccessible, le poète est plongé dans une mélancolie profonde (le spleen), et donc il imagine un idéal, le poète est enfermé dans un cercle vicieux : le spleen et l’idéal.

5_ « Les Phares » : Après avoir fait une rapide recherche sur les différents artistes évoqués par Baudelaire dans le poème, demandez-vous quelle définition de l’œuvre d’art se dégage.

On voit dans cet œuvre, que Baudelaire dédie huit quatrains à des peintres allant du XVème au XIXème siècle. Il donne comme titre au poème Les Phares, car il les considère comme « les phares de l’humanité » car ils ont inspirés leurs successeurs. A chaque quatrain qu’il dédie au peintre, il y défini les œuvres du peintre. « Michel-Ange, lieu vague où l’on voit des Hercules Se mêler à des Christs, et se lever tous droits Des fantômes puissants qui dans les crépuscules Déchirent leur suaire en étirant leurs doigts », ici Baudelaire décrit la chapelle Sixtine. Dans les trois derniers quatrains, Baudelaire fait une conclusion des thèmes essentiels tendant tous à affirmer la dignité humaine et à louer Dieu « l’éternel » : « Car c’est vraiment, Seigneur, le meilleur témoignage Que nous puissions donner de notre dignité Que cet ardent sanglot qui roule d’âge en âge Et vient mourir au bord de votre éternité ! »

6_ « L’Ennemi » : Comment est présenté le temps ?

On voit dans ce poème que le temps est l’obsession de Baudelaire, c’est le temps qui passe qui nous rapproche de la mort. Dans le premier quatrain, il évoque sa jeunesse traversée à la fois par une part d’ombre mais aussi de lumière : « ténébreux orage/çà et là/brillants soleils ». La lumière représentée par « les brillants soleils » montre l’espoir du poète, et l’ombre incarnée par « le ténébreux orage » montre sa part de désespoir. Cela montre encore l’alternance du spleen et de l’idéal. L’image du jardin dévasté amorce l’ouverture vers le deuxième quatrain avec la résignation du poète : « Voilà que ». L’image du jardin est toujours présente : « Et voilà qu’il faut employer la pelle et les râteaux Pour rassembler à neuf les terres inondées », à travers ce deuxième quatrain on voit la mort se profilé : « Où l’eau creuse des trous grands comme des tombeaux.», la vie et l’inspiration sont alors ravagées par le temps.

7_ « La Beauté » : Quelles sont les caractéristiques de la beauté

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