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Lecture Methodique

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Par   •  9 Février 2015  •  1 004 Mots (5 Pages)  •  1 908 Vues

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EXPOSE DE FRANÇAIS

PROFESSEUR : Mr BAMBA

GROUPE 2 : le groupe 2 est constitué de

• DAO OUMOU

• DAMOI AKOSSUA JEANNE

• DOUHOURE NIELLY STEPHANE

• OUATTARA APSATOU

• DIALLO MAMADOU (meneur)

I- SITUATION

Ce texte soumis à notre étude se situe dans la première partie de l’œuvre intitulé : «le cou chargé de carcans hérissés de sortilèges comme le sont de piquants acérés, les colliers du chien chasseur de cynocéphales » plus précisément de la page 36 à 37 de l’œuvre romanesque les soleils des indépendances de l’écrivain ivoirien AHMADOU KOUROUMA. Dans cet extrait, il s’agit de la poursuite de la description du souvenir de l’excision de Salimata, qui fut pour elle un moment de honte et d’humiliation, puisque, contrairement aux autres filles excisées, elle ne supportait pas la douleur et s’évanouit, et ne pu exécuter la danse triomphale du retour du champ d’excision.

II-LA LECTURE

TEXTE III : le cou chargé de carcans Hérissés de sortilèges Comme le sont de Piquants acérés les Colliers du chien chasseur De cynocéphales

Page 36 à 37«L’arrivée au champ…vidée d’animation»

L’arrivée au champ de l’excision. Elle revoyait chaque fille à tour de rôle dénuer et jeter le pagne s’asseoir sur poterie retournée, et l’exciseuse, la femme du forgeron, la grande sorcière, avancer, sortir le couteau, un couteau à la lame recourbée, le présenter aux montagnes et trancher le clitoris considéré comme l’impureté, la confusion, l’imperfection, et l’opérée se lever, remercier la praticienne et entonner le chant de la gloire et de la bravoure répété en chœur par toute l’assistance. Salimata réentendait les échos amplifiés par les monts et les forêts, ces échos chassant les oiseaux des feuillages et réveillant le jappement des cynocéphales. Elle se rappelait qu’à ce moment, de ses entrailles grondait et montait toute la frayeur de toutes les histoires de jeunes filles qui avaient péri dans le camp. Revenaient à l’esprit leurs noms, le nom des succombées sous le couteau. Le camp ne retenait que les plus incomparables des filles (comme Salimata!).

Etait restée Moussogbê, de la promotion de sa maman, une beauté dont tout le Horogoudou se souvenait encore. N’en était pas revenue, il y’avait quatre harmattans, Nouna dont le nez avait la rectitude du fil tendu.

Salimata chercha en vain leurs tombes. Les tombes des non retournées et non pleurées parce que considérées comme des sacrifices pour le bonheur du village. La forêt avait couvert leurs sépultures. Salimata se rappelait quand vint son tour, quand s’approcha la praticienne. Chauffait alors le vacarme des matrones, des opérées déchainées, des charognards et des échos renvoyés par les monts et les forêts. Le soleil sortait, rougeoyait derrière les feuillages. Les charognards

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