Lecture Analytique Ruy Blas

INTRODUCTION : Hugo est le chef de fil du romantisme. Il donne en 1838 un drame du nom de « La mort de Ruy Blas ». Dans ce drame, dont l'intrigue est très complexe, il met en scène un valet, Ruy Blas, dont son maître se sert pour se venger de la reine d'Espagne. Pour cela il lui donne une fausse identité, Ruy Blas devient 1er ministre, il se fait aimer de la reine et le piège est de déshonorer la reine. Ici, nous sommes dans le dénouement où on voit Ruy Blas qui parvient à sauver la reine. LECTURE. Nous nous demanderons quel dimension nouvelle, le personnage du valet acquiert au 19°. Nous verrons, tout d'abord, que c'est un personnage tragique et enfin qe c'est le porte-parole des aspirations romantique.

INTRO PARTIELLE !

I) Un personnage tragique

A) Le caractère sublime du héros

1) Un amour impossible

-vers 4 « Vous me maudissez, et moi je vous bénis », antithèse qui prouve qu'on est face à un amour impossible à l'issue tragique

-répliques expressives, ponctuation expressive, elle montre les sentiments, il y a beaucoup de point d’interrogation et d'exclamation

-vers 20 « tout restera secret », amour vouer au secret, amour sans issues car il ne peut pas devenir public

-vers 13 « ô mon dieu », invoquer dieu c'est montrer l’exaltation des sentiments

-alexandrin irréguliers, coupé en stichomythie, pour montrer les sentiments forts, l'intensité des émotions

-1er fois que le valet à un rôle tragique, jusqu'à cette période il était tout le temps comique. Le tragique étant un registre noble, on lui donne donc de la noblesse.

2) Un personnage idéalisé

-il est honnête, vers 9 « Je m'appelle Ruy Blas », il avoue sa vraie identité

-le suicide pour que la reine ne soit pas déshonorer, c'est un dévouement

-c'est une figure christique, champ lexicale de la religion vers 14 « bénisse » et au vers 15 « crucifié », son sacrifice rappelle celui de jesus, c'est le bien absolus.

-On lui donne la 1er place dans tous le domaines on peut donc parler de personnage idéalisé

B) Une fin douloureuse

1)Une mort progressive

-les didascalies très précises comme au vers 2 « il prend la fiole posé sur la table... », c'est elles qui nous la lenteur de la mort. Cela créer du suspens, on attend les derniers mots qui sont « merci », c'est une reconnaissance envers la reine La mort sur scène est quelque chose qui n'arrivait jamais dans le classicisme

2) Un acte aux caractères irréversibles

-comme la reine on est surpris par le dénouement, il boit avant que l'on comprenne que c'est du poison. On constate donc l'irréversibilité de l'acte avant que l'on comprenne

CCL PARTIELLE

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