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Le tatouage est-il un signe d’appartenance sociale ou plutôt une affirmation de sa personnalité ?

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Par   •  8 Décembre 2020  •  Synthèse  •  1 896 Mots (8 Pages)  •  1 147 Vues

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Français BTS Blanc 15 mai 2020

Synthèse

Le thème abordé par le corpus est le corps artificiel et le corps naturel et plus précisément le tatouage.  Quatre documents composent ce corpus. Le premier est un article écrit par Daphné Bétard, « Le tatouage dans la peau » publié en juillet 2014 dans Beaux-Arts magazine. Le deuxième est un roman écrit par Philippe Pons, dont le titre est Peau de brocart, il a été publié en 2000. Le troisième est un article basé sur les propos de David Le Breton recueillis par Jeanne Ray et publié en 2013 dans Causette, l’article a pour titre « La scarification fait office de saignée identitaire ». Le dernier document est écrit par François Garde, il s’agit de Ce qu’il advint du sauvage blanc parut en 2012. Au vu de ces documents le tatouage est-il un signe d’appartenance sociale ou plutôt une affirmation de sa personnalité ?

Dans une première partie les auteurs montrent les caractéristiques du corps artificiel dans une deuxième partie ils révèlent les raisons pour lesquelles l’homme rend son corps artificiel.

Les quatre documents évoquent le tatouage comme étant une manière de passer d’un corps naturel à un corps artificiel. Daphné Bétard écrit sur l’histoire du tatouage du quatrième millénaire avant J-C à aujourd’hui. Philippe Pons se focalise sur le tatouage japonais. David Le Breton fait une comparaison ente le tatouage contemporain et celui des sociétés traditionnelles. Enfin, le roman évoque le tatouage au XIXème siècle.                                                                         D. Bétard dans son historique du tatouage fait part que la première personne à avoir été tatouée s’appelle Otzi son squelette est vieux de quatre mille ans. Elle affirme ensuite que le tatouage très mal vu dans l’histoire a été interdit à la période du Moyen-Âge, mais qu’il a été réhabilité au XVIIème siècle. François Garde permet de retrouver le tatouage plus tard, dans son roman avec son histoire qui se passe au milieu du XIXème siècle. Les quatre auteurs montrent que le tatouage est présent dans le monde entier, sur tous les continents selon Daphné Bétard, qui d’ailleurs avec Philippe Pons fait référence au Japon. François Garde, dans son roman, parle de l’Australie et enfin David Le Breton et Daphné Bétard font tous les deux références à la France.                                                                         Bétard, Pons et Garde sont d’accord pour affirmer que ce sont d’abord les marins qui se font tatouer, ensuite Bétard et Pons précisent que les taulards, les bagnards, les truands et les prostituées font aussi partie de ceux qui se font tatouer. Plus tard dans les années 60-70, Daphné Bétard affirme que les hippies ont rejoint les autres et se font tatouer également. Aujourd’hui se sont plutôt les stars de la musqieu, de la mode comme Rihanna ou Beckam et donc les plus jeunes qui se font tatouer, c’est ce qu’affirment Daphné Bétard et David le Breton.

Les auteurs démontrent que chaque personne ne se fait pas tatouer pour les mêmes raisons, il en existe plusieurs.                                                                 Il existe des raisons culturelles, en effet historiquement le tatouage correspondait, dans certains peuples, à un rite de passage ou à des coutumes religieuses, c’est ce qu’expliquent Daphné Bétard et David le Breton. Pour ce qu’il s’agit du roman on peut imaginer que le personnage s’est fait tatouer pour appartenir à la tribu dans laquelle il se trouve.                                                                 Philippe Pons et David Le Breton énoncent à leur tour qu’il existe des raisons raison identitaires, effectivement certains utilisent le tatouage comme moyen de transgression de la norme sociale, pour se marginaliser, dans beaucoup de pays le taotuage est signe de rébellion, les personnes qui se font tatouer dans ce but le font pour appartenir à un groupe. Le Breton précise qu’au Japon par exemple le tatouage est tellement mal vu qu’il vaut mieux le cacher.                                                 A contrario, aujourd’hui dans la plupart des pays surtout les pays occidentaux le tatouage est utilisé, selon Bétard, Pons et Le Breton, à des fins esthétiques, Pons et Le breton vont même jusqu’à affirmer que c’est par narcissisme et individualisme. La modification du corps a donc pour but de montrer son identité, de s’affirmer.

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