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Le «sauvage» est-il représenté de la même façon?

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Par   •  4 Août 2015  •  Dissertation  •  929 Mots (4 Pages)  •  1 360 Vues

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Étape 1 : Plan comparatif du développement

Point de vue : Dans les textes de Cartier et de Lahontan, le «sauvage» est présenté de la même façon.        

Argument principal 1

      Dans les deux textes, le sauvage est présenté comme étant inférieur aux Français, étranger et pauvre.  

Sous-argument 1.1

Sous-argument 1.2

     D’abord, dans «Voyages en Nouvelle-France», Cartier présente le «sauvage» avec peu de biens matériels.

      Selon Lahontan, dans «Dialogues de Monsieur le baron de Lahontan et d’un Sauvage dans l’Amérique», le sauvage qui se trouve à être Adario mène une vie inférieure à celle du Français.

Illustration 1.1

Illustration 1.2

     «Et accoutrâmes ses dits fils de deux chemises, et en livrées, et de bonnets rouges, et à chacun, sa chaînette de laiton au col. De quoi se contentèrent fort, et donnèrent leurs vieux haillons à ceux qui retournaient» (l. 23-24)

     «Non, mon cher Adario, il est impossible qu’un français puisse être Huron, au lieu que le Huron se peut aisément faire Français» (l. 13-14)

Explication 1.1

Explication 1.2

     En employant l’accumulation de morceaux de vêtements qui sont offerts aux deux fils, on peut sentir le manque de biens matériels.

     Dans le dialogue entre Lahontan et Adario, la focalisation interne permet à l’auteur de décrire à quel point le peuple est inférieur. Il veut dire par là que le Français ne pourrait jamais se rabaisser à vivre comme le «sauvage», alors que le Huron devrait s’élever à un niveau de vie supérieur, semblable aux Français.

Argument principal 2

     Cartier et Lahontan présentent les amérindiens différemment, car ils ne sont pas au même stade d’évolution dans les deux textes.

Sous-argument 2.1

Sous-argument 2.2

     D’après Cartier, le «sauvage» est naïf et manipulable.

     D’après Lahontan, le «sauvage» est réfléchi.

Illustration 2.1

Illustration 2.2

     «Et après qu’il eut fini sa dite harangue, nous lui montrâmes une hache, feignant de la lui bailler pour sa peau. À ceci il acquiesça et peu à peu s’approcha du bord de notre navire, croyant avoir ladite hache» (l. 15-17)

     «N’as-tu pas la même contrainte quand les Jésuites et les gens qui sont au-dessus de toi disent des extravagances?» (l. 19-20)

Explication 2.1

Explication 2.2

     L’utilisation du champ lexical composé de termes associés à l’ironie permet au lecteur de connaître le capitaine des amérindiens comme étant facilement manipulable : «sa dite harangue», «la lui bailler», «croyant avoir ladite hache».

      Comme Lahontan est au-dessus du «sauvage» dans la hiérarchie, Adario lui présente un exemple qui pourrait le concerner dans une plus haute hiérarchie. Il lui fait comprendre de façon réfléchie qu’il serait tout autant contrarié si les Jésuites affirmaient de tels propos à son sujet.

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