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Le rire dans Le Misanthrope de Molière

Dissertation : Le rire dans Le Misanthrope de Molière. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Mai 2017  •  Dissertation  •  3 029 Mots (13 Pages)  •  3 235 Vues

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Le rire dans Le Misanthrope

Dans son analyse rafraîchissante Le Rire de Molière, Michael Edwards a proposé une question profonde. Mettre à côté des aspects les plus connus du chef-d’œuvre de Molière, ceux du « Haute » et du « Sérieux », Edward se verse plus profondément dans les caractères spécifiques qui fondent le genre du Misanthrope, la comédie elle-même. Même si le point de débat qui suit semblant simple et naïf à la première vue, toutefois il provoque un point de débat d’une manière véritable provocateur "... en quoi, au juste, est-t-il comique ? ». Les lecteurs et le public pourraient se poser la même question. Nous pourrions convenir sur un point commun d’où le Misanthrope ne pouvait guère faire rire tout haut. Mais est-ce cela signifie-t-il que le Misanthrope n'est pas comique ?

Avant de répondre à une telle question, nous pourrions revenir en arrière et examiner une partie de la proposition concernant non seulement les caractères comiques dans le travail qui a commencé tout la « Grande Comédie » à l'époque, mais aussi l'Art de la comédie avec un grand A qui peut bien être quasiment défini par Molière à part de ses pairs. En d'autres termes, nous racontons ce qui a acheté à l'œuvre de Molière une grande série de rire, et dans le sens que Molière a-t-il contribué à l'Art de la comédie, qui longtemps avant, a été jusque-là un genre mineur.

En quoi est-t-il comique?

La France sous le jeune roi Louis XIV a atteint la finalité, une gloire de la guerre contre la religion. Dans l'époque du Misanthope, la condition était dans un état parfait au favori du retour d’une vie sociale dans laquelle la cour du roi a joué un rôle majorité. Le roi voulait et aimait une certaine société qui comprenait de nombreuses activités intellectuelles et artistiques. La cour du roi devient le modèle à suivre du peuple : une petite société d'élite que tout le monde regarde. L'inclinaison était donc d'atteindre à un style de vie sociale élégante et tournant autour de la figure idéale du courtisan. Cette image de l'homme, opposée à l'homme grossière des manières auparavant que la cour du roi Henri IV a connue, dorénavant belle, intelligente, sage, cultive, galante et plus proche du juste milieu, qui contient des qualités morales du peuple de la cour et même les gens mondains.

Ce mouvement, à son tour, crée une sorte de valeur morale différente, dans laquelle le peuple de la cour ne peut pas se soucier moins des vertus elles-mêmes, mais plus sur l'apparence de son. La vertu devient un masque, la cour devient un théâtre où chacun doit être l'acteur parfait. Ils se concentrent davantage sur l'aspect extérieur, dans l'extérieur élégant. C'est pourquoi le Moraliste de l'époque a condamné ce masque qui ne sert qu'à créer une fausse image de soi. Dans cette époque, l'homme virtuose est quelqu'un qui peut suivre le flux, qui pourrait se changer selon l'image que la société lui demandait.

C’est Molière qui a inventé le modèle d’un nouveau type de « grande comédie », libérant des contraintes de l’esthétique classique, et qui, par le rire, avait pour fonction de redéfinir le style de vie du public, de le fait gagner des valeurs de la sincérité et de la tolérance. La fausse prude, le pédant, le père avare et le fils prodigue… ou la précieuse, l’homme de lois, le petit marquis, le docte et le poète mondain… sont désormais une satire sociale traditionnelle ou une peinture de stéréotypes nouveaux - un réalisme accentué.

Ces pièces de Molière, parfois échappent à la norme du théâtre classique, abordant de sujets graves : les contraintes sociales briment l’individu par l’angoisse de la jalousie, de la vieillesse, de la maladie et de la mort, par le désir de liberté absolue, etc., tout en conservant leur comédie racine. La matière qu'ils tentent de démontrer va bien au-delà de ce que la comédie classique ferait, faire les « grandes comédies». Avec ses comédies de mœurs, il porte ainsi sur la scène les problèmes qui se posent aux « morales du Grand Siècle » : les « querelles » qu’il suscita n’étaient pas seulement littéraires mais elles sont significatives et mettent au jour les contradictions de l’idéologie de la France classique.

Molière est le premier sur qui a accompli le grand exploit de combiner deux grand courant du théâtre d'art à l’époque : garder et même développer l'ancienne farce de Plaute, qui est définie par le désir de faire rire son spectateur en présentant une image Caricature du monde ; Et le mouvement du théâtre humaniste, qui défendent l'ambition de la correction des mœurs, en présentant une image nette de l'humain.

Le 4 juin 1666, Molière joue le rôle d'Alceste au théâtre du Palais-Royal. « Atrabilaire amoureux », le sous-titre. Le Misanthrope dans son temps va à l'encontre de toute la loi ordinaire de la comédie, qui exige dans son personnage une certaine incohérence. Le rire à Molière, à la différence de ses prédécesseurs, a pris un rôle beaucoup plus grand que d'être juste ornemental. Pour Molière, le rire amène l'autorité à la scène caricaturale. En d'autres termes, la présence du rire du public signifie que la peinture des ridicules humains est vraie. Molière a créé un nouveau rire. Il rit des honnêtes gens. Le rire d'alors n'était pas créé à partir de la farce, mais adapté à un public de plus en plus exigeant. Le Misanthrope, avec lui scène créer dans le centre de la ville, a montré ce changement.

L'histoire du Misanthrope se produit le Salon de Paris dans lequel résident la veuve, jeune, belle et riche. Le héros Alceste, fou d'amour, fréquente ce salon aussi bien que ses rivaux : le petit marquis et Oronte

Le Misanthrope est une pièce unique dans sa manière d’invention. Une esthétique comique particulière qui fait rire au public en en enlever des doctes de la vie ordinaire. Selon Bergson, le comique d'un personnage est la raideur, le genre extrême. Nous trouvons en Alceste une sorte d'extrémité pure, une raideur isolée dans un personnage, puis poussé à l'extrême des circonstances qui provoquent le rire. Alceste crée le rire par le seul caractère extrême. Le rire vient de l'opposition entre cette raideur et la façon dont elle s'oppose à la société qui exige toujours une certaine souplesse constamment maintenue et disponible. C'est la raison pour laquelle, dans la comédie de Molière, le ridicule de la raideur doit être montré à la lumière de la société.

Alceste Le Clown

Au centre de cet ouvrage, nous trouvons Alceste, que nous considérons comme un ridicule idéaliste, un clown dont le discours révèle le vice de l'humanité, un homme vertueux qui veut changer la société, mais finalement échoué et trouver devant lui un adversaire monstrueux Beaucoup plus grand que lui. Alceste est un héros moliéresque qui vit une vie paradoxale. Son personnage s'explique par le sous-titre de l’œuvre : Le Misanthrope ou l'atrabilaire amoureux. Son tempérament est associé à la bile noire ou atrabile, qui à son tour tiré de la théorie de l'humeur quatre qui régnait le XVIIe siècle. Alceste aussi un héros unique dont la faute vient de sa propre qualité, ou l'excès de cette qualité : l'exigence morale.

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