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Commentaire Composé de la pièce de théâtre Le Misanthrope de Molière

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Par   •  10 Juin 2013  •  1 047 Mots (5 Pages)  •  3 408 Vues

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Le Misanthrope ou l’atrabilaire amoureux

Acte V scène 4 : Le dénouement

Introduction :

Œuvre écrite par Molière (1622-1673), auteur à succès de nombreuses pièces de théâtre (Le Bourgeois gentilhomme, Les précieuses ridicules…..) sous Louis XIII et Louis XIV, dans lesquelles il a lui-même joué.

Dans le Misanthrope (1666), Molière se penche sur le problème de sincérité de la société. Alceste, le Misanthrope préconise la recherche absolue de la vérité et Célimène la coquette cultive l’hypocrisie constante. Entre ces deux personnages, Héliante et Philinte vantent le respect des conventions. Une fois encore, Molière dissèque les vices de ces contemporains et cette société envahie par l’art de paraître.

Entre hypocrisie dévoilée et vérité poursuivie, ce dénouement ressors t-il de la comédie ou de la tragédie ?

Afin de répondre à cette interrogation, nous montrerons :

• Dans une première partie comment l’hypocrisie est révélée

• Nous tenteront d’expliquer ensuite si ce dénouement est plus conforme à une comédie ou à une tragédie

I- L’hypocrisie révélée

A- Un besoin de vérité

Acaste : marquis particulièrement soumis à la dictature du paraître. Il initie cette mise a platIronie

V.1670 : « éclaicir ». Il est impatient de connaître la vérité.

Urgence générale d’en finir avec les faux semblants.

Victimes de Célimène se rebellent

B- Les victimes de Célimène se rebellent : une concentration tragique

Célimène : s’est livrée au jeu des portraits (en vogue au 17ème siècle). Il s’agissait de décrire des personnes en mettant en évidence des traits physiques et psychiques et de dégager ainsi des types de personnes  humiliation pour les concernés car elle était encouragée par le public.

Elle créée alors un mauvais sentiment autour d’elle, il y a renversement de situation.

Elle est maintenant auditrice de sa propre composition.

La grande satire (discours écrit ou oral qui se moque de quelque chose ou quelqu’un souvent ironiquement) est exprimée ici. En effetlettre de Célimène où tous les défauts de ces prétendants sont épinglés, vifs, piquants :

« Notre grand flandrin de Vicomte […] depuis que je l’ai vu, trois quarts d’heure durant, cracher dans un puits pour faire des ronds, je n’ai pu jamais prendre bonne opinion de lui. »  comique de caractère associé à une réflexion triviale, il y a ridiculisation

« Le petit marquis […] qui n’ont que la cape et l’épée » pas de fortune, pas de mérite, uniquement du paraître

« Et pour l’homme à la veste, […] sa prose me fatigue autant que ses vers. » vanité des hommes de le cour superficiels et creux

Allusions à l’homme à la veste : Alceste. Explication sur le fait qu’elle refuse de le suivre à la fin de l’histoire. C’est un homme chagrin, elle parle même de « chagrin bourru ».

Tous ces portraits forment une accumulation, et une longue liste de soupirants.

Lecture des lettres de Célimène rompt le rythme de l’alexandrin. Introduction de la prose. Prose écrite beaucoup plus librement paradoxalement à l’échange codifié par le théâtre. Cette scène met en place la réaction des soupirants dupés.

Mise en place du procès de Célimène. Célimène est condamné de par

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