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Le mariage de Figaro, Acte 2, scène 1

Commentaire de texte : Le mariage de Figaro, Acte 2, scène 1. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Février 2021  •  Commentaire de texte  •  1 580 Mots (7 Pages)  •  614 Vues

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Commentaire Le mariage de Figaro, Acte 2, scène 1

Nous sommes au début du second acte de la pièce de Beaumarchais, Le Mariage de Figaro. Cette œuvre a été représentée pour la première fois en 1784.

Dans le premier acte, nous avons appris qu’un mariage se préparer pour le jour-même, entre Figaro – serviteur du Comte – et Suzanne – femme de chambre de la Comtesse. Mais le Comte, qui est libertin, voudrait remettre au goût du jour un ancien droit qu’il avait abolît, le droit de cuissage. On retrouve ici une conversation avec Suzanne et pour la première fois la Comtesse. On peut caractériser la scène comme étant une scène avec de courtes répliques. La maitresse questionne la servante sur les intentions de son mari.

La fonction principale de cette scène est de montrer pour la première fois le personnage de la Comtesse qui n’avait fait qu’une très brève apparition lors du premier acte.

Nous pouvons donc nous demander comment dans cette scène, Beaumarchais dessine le portrait de la Comtesse.

LECTURE SCENE

Dans un premier temps nous analyserons la fonction et le caractère de la scène, nous nous pencherons ensuite sur les ambiguïtés constatées autour de la Comtesse pour enfin nous focaliser sur la compassion de Suzanne.

I. Fonction et caractère de la scène

La fonction de la scène n’est pas de faire avancer l’action :

Suzanne se contente de raconter ce qu’il s’est passé à la demande de la comtesse : « et conte-moi tout, dans le plus grand détail ». Dans le passage, Suzanne ne reraconte pas tout car cela à déjà eu lieu dans l’acte précédent. Suzanne alors réplique « je n’ai rien caché à Madame » car la comtesse désire avoir toutes les précisions possibles. En effet, on remarque qu’à presque toutes les répliques la comtesse utilise des phrases interrogatives.

Cette scène a pour fonction de présenter la comtesse. En effet on remarque qu’à la différence de la première apparition de la comtesse dans l’acte précédent, ici la comtesse agit avec naturel : didascalie de la première réplique « la comtesse se jette dans une bergère ». en effet on remarque un comportement totalement différent car elles ne sont qu’entre femmes.

On remarque également que cette première scène de l’acte 2 a pour but de montrer aux lecteurs mais aussi spectateurs les relations qu’entretiennent la comtesse et sa femme de chambre. En effet, on retrouve une complicité entre les deux personnages, la comtesse appelle Suzanne « Suzon » , elles discutent des hommes sur le ton de la confidence avec l’intervention de la comtesse « il ne m’aime plus », la comtesse brocarde les hommes en général « comme tous les maris ma chère… » et Suzanne ne fin pas son amour pour Figaro à la fin de la scène « Ah ! c’est mon figaro » en le répétant.

Le lieu, décrit dans la didascalie initiale parfait cette atmosphère de confession entre les deux femmes. En effet elles se trouvent dans la cambre de la maîtresse avec « un grand lit en alcôve », un décor qualifié de « superbe ». les portes et les fenêtres vont jouer un rôle important mais dès lors elles isolent les deux femmes et préservent leurs intimité.

II. Les ambiguïtés de la comtesse

On retrouve ici le personnage de la comtesse, qui est pour la première fois réellement mis en avant. Nous pouvons donc analyser de plus près le comportement de cette dernière et nous pouvons en ressortir plusieurs traits de caractères. Nous avons d’une part l’étonnement, d’autre part la rêverie amoureuse et pour finir la souffrance d’une épouse délaissée.

Au début de l’échange avec Suzanne, la comtesse apparaît comme étonnée des intentions de son mari. En effet, elle pose énormément de questions afin d’être sûre de ne pas se tromper, afin d’être sûre d’avoir tout compris. Elle essaie de se persuader que le problème des intentions de son mari ne vient pas d’elle mais uniquement de lui.

C’est alors que vient l’annonce de la présence du page, Chérubin. Dès lors, il y a un changement de comportement et de visualisation d’elle-même. Lors de la discussion avec sa femme de chambre, la comtesse oublie un instant son mari et est concentrée sur la présence du page. Elle exprime des sentiments protecteurs vis-à-vis de lui « est-ce que je l’aurais refusé Suzon ? » ; « moi qui l’ai toujours protégé ».

Elle se montre ensuite flattée de savoir qu’elle l’intimide « est-ce que j’ai cet air-là ? » pour finir, elle est flattée par la passion du page à l’égard de son ruban de nuit : « quelle enfance ». mélange de tendresse et de fierté de se savoir désirée.

La comtesse se laisse gagner par une forme de rêverie amoureuse. C’est avec les didascalies qu’on s’aperçoit du ton que prend alors les dialogues de la comtesse « rêvant ». Elle demande hâtivement la suite « eh bien Suzon ? ».

La réplique de la comtesse qui la sort de son rêve « laissons… laissons ces folies » : on peut se demander

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