LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Le Mariage De Figaro Acte V Scène 3

Rapports de Stage : Le Mariage De Figaro Acte V Scène 3. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Mai 2014  •  1 418 Mots (6 Pages)  •  1 580 Vues

Page 1 sur 6

Commentaire Littéraire

Le Mariage de Figaro, de Beaumarchais : Acte V, scène 3

Durant le siècle des Lumières, le théâtre est le genre idéal afin de pouvoir mettre les questions sociales à la portée d’un public. Le texte étudié est un extrait du Mariage de Figaro, écrit par Beaumarchais. Dans l’acte V, scène 3 il s’agit du monologue de Figaro. Celui-ci se croit trahi par sa bien-aimée, Suzanne, après avoir appris le rendez-vous secret de celle-ci et du Comte. Cependant, ce sera la Comtesses qui ira à ce rendez-vous, mais Figaro ne le sait pas. Il est en colère contre Suzanne et également contre le Comte qui s’est moqué de lui. Un monologue permet à un personnage de dire sans contrainte et ouvertement ce qu’il pense. Pendant le sien, Figaro compare sa vie à celle du Comte. De plus, il s’exprime librement contre les injustices sociales et politiques. En quoi le problème personnel de Figaro lui permet de dénoncer les injustices de l’époque ? Tout d’abord, nous étudierons l’était de Figaro : sa trahison, sa colère. Ensuite, nous étudierons de quelle manière Figaro dénonce les injustices.

Figaro commence son monologue sur un ton très sombre : il pense avoir été trahi par Suzanne. Tout au long du monologue, Figaro laisse éclater sa jalousie, son désarroi, mais surtout sa colère.

Dans les premières lignes de son monologue, Figaro exprime sa colère contre les femmes, et pas seulement contre Suzanne. Il utilise une triple invocation : « Femme ! Femme ! Femme ! ». Ensuite, Figaro compare la femme à un animal : « nul animal créé ne peut manquer à son instinct » ; pour lui la femme reste un animal et non un être humain. De plus, il montre que la femme à un mauvais instinct : « le tien est-il donc de tromper ? ». Figaro se rappelle de la promesse faite par Suzanne : « à l’instant qu’elle me donne sa parole », et fait le lien avec le billet donné au Comte : « il riait en lisant, le perfide ! ». Figaro ressent une profonde trahison de la part de sa bien-aimée et aussi du Comte.

Ensuite, on peut voir dans son monologue que Figaro se trouve dans un état de colère, car il utilise des exclamations et des interrogations qui n’attendent aucune réponse (interrogations rhétoriques) : « le tien est-il donc de tromper ? », « qu’avez-vous fait pour tant de bien ? ». Par ailleurs, la ponctuation durant le début du monologue : « ! », « … », révèle l’émotion de Figaro. Il est perturbé et hors de lui. Figaro revit la scène du mariage et ce qu’il croit être la preuve de l’infidélité de Suzanne.

Après avoir exprimé sa colère contre Suzanne, Figaro l’exprime contre le Comte. En effet Figaro surnomme le Comte de « perfide », sous son sentiment de trahison et de colère. D’ailleurs, Figaro se surnomme lui-même de « benêt » pensant ne pas avoir vu venir le coup. De plus, au début du monologue, il employait la 3ème personne du singulier « il » puis Figaro est passé à la 2ème personne du pluriel « vous ». C’est comme si il s’adressait au Comte et que celui-ci était présent sur scène. Cela va permettre à Figaro de régler ses rapports avec le Comte : « vous ne l’aurez pas ». C’est un dialogue fictif. Enfin, pour la première fois, Figaro va parler librement et dire ce qu’il a sur le cœur. Sa colère le conduit à défier

...

Télécharger au format  txt (7 Kb)   pdf (83.5 Kb)   docx (10.3 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com