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Le duel Rosine/Bartholo, Le Barbier de Séville (Beaumarchais)

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Par   •  2 Mai 2019  •  Commentaire de texte  •  1 276 Mots (6 Pages)  •  830 Vues

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Commentaire de texte

Le duel Rosine/Bartholo, Le Barbier de Séville

Les Lumières sont un mouvement intellectuel européen dominant dans les année 1750. Les philosophes de ce courant défendent la liberté de penser, les sciences et la tolérance. L’idéal qu’ils essayent d’atteindre est d’éradiquer toutes sortes de préjugés et vivre dans une société heureuse, juste et cultivée.

Beaumarchais est un auteur de ce courant. Il occupa de nombreux postes, comme musicien des filles du roi, homme d’affaire et de cours, puis, agent secret et bra droit de Louis 15 et 16. Son écriture théâtrale est en rupture avec le drame bourgeois, genre qu’il juge trop sérieux car ce dernier souhaite retrouver le rire gai de l’ancienne farce.

Dans son oeuvre “Le Barbier de Séville”, Almaviva veut séduire Rosine, la pupille de Bartholo. Cependant, elle est promise à lui. Almaviva voudra aller jusqu’à ses fins, et pour cela, il se fera aidé par Figaro, son ancien valet.

Dans cette scène, Bartholo veut lire la lettre de Rosine mais elle réussira à le duper en lui donnant une autre lettre.

Nous pouvons alors nous demander comment cette scène trépidante expose un barbon ridiculisé et la victoire de Rosine?

Notre réponse s’organisera en trois grands axes : Nous verrons d’abord qu’il s’agit d’une scène trépidante, puis que Bartholo est ridiculisé, et enfin, comment Rosine remporte la victoire de ce conflit.

Premièrement, nous pouvons affirmer que cette scène est mouvementée. Pour justifier cela, nous dirons d’abord que l’écriture de cette scène est vivante, puisque le suspens autour de la lettre captive le spectateur, tout comme le comique.

En premier lieu, l’écriture de cette scène est vivante car les personnages utilisent des phrases courtes, des interjections, énormément de ponctuation expressive et de nombreuses questions, créant ainsi un style vif avec des échanges rapides, la scène est pleins de surprises mais est aussi dynamique sur le plan du jeu : Nous remarquons en effet beaucoup de didascalies de mouvements.

En second lieu, nous pouvons parler de l’intrigue autour de la lettre. Toute l’attention du spectateur et des personnages est sur la lettre, mettant ainsi cet élément en relief. Nous notons en outre la présence d’un champ lexical dédié à cette lettre en question : “lettre”, “billet”, “papier”. Dans cette scène, il s’agit de l’accessoire central des didascalies, il y en a deux (La vraie et la fausse!) et il symbolise de plus l’intimité de Rosine.

Cette scène est également comique car elle se base sur la situation du trompeur trompé grâce à des apartés suscitant le rire du spectateur, mais pas seulement. Nous pouvons relever de plus les gestes (Indiqués par les didascalies), le caractère traditionnel du barbon et de l’ingénue, les surnoms que donne Bartholo à Rosine… En bref, cette scène reprend un vieux schéma de comédies moliéresques.

Dans cette première partie, nous avions analysé le style d’écriture, que nous pouvons qualifier de “saisissant”, mais aussi l’intrigue autour de la lettre, rajoutant d’autant plus de vie dans ce conflit, tout comme les différents procédés comiques employés par Beaumarchais. Nous allons à présent passer à la seconde partie, concernant le Bartholo, personnage ayant un caractère type de la comédie.

En second lieu, nous allons examiner plus en détail le personnage de Bartholo. Nous allons d’abord voir qu’il est un personnage inquiétant, puisqu'il est en réalité ridiculisé et au final, qu’il est une satire traditionnelle du médecin.

Effectivement, Bartholo correspond au caractère traditionnel du barbon, puisqu’il est inquiétant. Premièrement, il est jaloux : Il est méfiant, possessif et ne respecte pas l’intimité de Rosine, comme nous pouvons le constater à ces vers ci : Nous pouvons relever les mots “jalousie” (v. 541), “méfiance) (v. 545) et l’adverbe “encore” (v. 537) mais aussi le fait qu’il l’enferme et les pronoms possessifs

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