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These Sur Beaumarchais, Le Barbier De Séville (Acte 2, Scène 5)

Compte Rendu : These Sur Beaumarchais, Le Barbier De Séville (Acte 2, Scène 5). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2014  •  412 Mots (2 Pages)  •  2 756 Vues

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I. THESE

A. Une pièce comique, amusante, « sans fatigue »

- un comique facile, troupier, proche de la farce légère : comique de geste, qui use jusqu'à la corde de bien grosse ficelles (scène avec les deux valets, par exemple, endormissement de Bartholo pendant la leçon de piano, etc...)

- collage (procédé facile et peu épuisant pour l'auteur) de chansons, de fandangos espagnols sur des airs empruntés au folklore

- comique de personnage : des stéréotypes (Don Bazile, le faux dévot, l'homme de la défroque)

- comique de situation : la confrontation des maîtres et valets, leitmotiv littéraire depuis Plaute (Titus Marcus Plaute, vers 250 à 184 avant notre ère, auteur de la Marmite, du Soldat fanfaron), jeux de scène, intermèdes, saynètes faisant intervenir des seconds rôles, ou bien le comique de répétition (circulations des lettres, arrachées, perdues, volées, substilisées, etc...)

- comique de mots : les sobriquets utilisés par le Comte Almaviva pour désigner le docteur Bartholo, les onomatopées (et tchi et tcha)

B. un imbroglio

[mot utilisé par Bossuet XVII°, repris à l'italien « imbrogliare » au XIV° siècle, pour exprimer la confusion, l'embrouillement, mais aussi pour caractériser une pièce difficile à suivre – contradiction avec l'adjectif « facile » utilisé par Beaumarchais – il est vrai que les personnages du Barbier passent le plus clair de leur temps à brouiller les cartes, à semer le trouble et la discorde...dans le Figaro, l'auteur utilise le mot « embrouillaminis »]

- une intrigue farcie de quiproquos, de péripéties pleines de suspense, de rebondissements : un sac de nœuds, où tout le monde tire sur des ficelles

- le mélange des genres et des registres (comique gras, pathétique, polémique, tragique), le mélange des situations tendues , puis burlesques (détente)

- les déguisements successifs du Comte Almaviva qui embrouillent l'esprit du spectateur : l'étudiant Lindor, le militaire, le maître de chant, le domestique ou l'homme de main de Don Bazile...

- complexité des jeux de scène (les lettres), des situations confuses, un nœud parfois inextricable, les jeux de cache-cache, les chassés-croisés, les simulations (vapeurs, malaises feints de Rosine), jeu des répliques enchaînées pêle-mêle (« Allez vous coucher !»), les messes basses (apartés)

- des répliques décalées (tirade autobiographique de Figaro, tirade sur la calomnie)

- le rythme endiablé de la pièce : acte II scènes 6 à 11 (à peine deux pages d'écriture suffisent pour rendre compte de ces 6 scènes).

l' auteur ne se fatigue pas, pas plus qu'il ne fatigue le spectateur d'ailleurs, en dépit de ce méli-mélo qu'il faut suivre d'un bout à l'autre

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