Le XIXe : Le romantisme

Le XIXe : Le romantisme

REPERES ARTISTIQUES

Les prémices du romantisme

Le romantisme → représente des scènes familiales pathétiques, des paysages de ruines ou la nature sauvage et déchainée.

Cette peinture touche la sensibilité et produit un effet grandiose.

La peinture romantique : la couleur contre le dessin

Peinture académique → dominée par l’école du dessin (perfection de la ligne, effet lisse de la toile). Les néoclassiques en sont les héritiers.

Romantisme → qualifié comme école de la couleur. Les peintres recherchent la spontanéité dans l’exécution et l’éclat des couleurs. Les coups de pinceaux apparaissent sur la toile et les couches de peintures deviennent visibles (technique de la peinture impressionniste).

Eugène Delacroix (1798-1863) → figure du romantisme, considéré comme le peintre coloriste.

Un art du sublime

La peinture romantique → sublime, effet immédiat d’administration et de saisissement. C’est une peinture de la démesure, du grandiose : grands formats, effets de dramatisation, contrastes d’ombre et de lumière.

Les peintres trouvent leur inspiration dans :

- la littérature

- la nature sauvage et déserte

- l’amour passionné et tragique

- l’Orient

- l’histoire contemporaine

La musique romantique

Influencée par le mouvement littéraire.

Vise l’expression des émotions et de la sensibilité individuelle.

Les romantiques → cherchent un rapport d’intimité avec l’instrument (Chopin, Liszt)

L’opéra romantique se caractérise par son ampleur et ses effets très dramatiques (Wagner).

REPERES LITTERAIRES

La révolution romantique

Retour à la sensibilité et à la nature avec Diderot et Rousseau.

Romantisme → naissance d’un mouvement littéraire et culturel vers 1820 (le terme vient de l’adjectif « romantique », au sens du « roman, de l’imagination ».

Ecrivains romantique : Hugo, Lamartine, Vigny, Dumas, Gautier,... → constituent un salon littéraire très dynamique et créatif, le « cénacle ».

Les romantiques revendiquent la liberté du créateur → nouvelle conception de la littérature et de la poésie :

- le « moi » peux s’exprimer librement

- le vers est libéré des règles strictes

- les genres classiques sont abandonnés pour des genres plus libres

- le beau et le laid ne sont plus contradictoires mais complémentaires

Le

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