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Le Romantisme

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Par   •  14 Janvier 2012  •  500 Mots (2 Pages)  •  2 184 Vues

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I. Les origines du mouvement

Le Romantisme s’inscrit dans un vaste mouvement européen issu de la sensibilité nouvelle développé dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle. En Angleterre, en Allemagne et en France, une sensibilité nouvelle émerge :

1. En Angleterre, des poètes comme Coleridge, Wordsworth, Keats expriment un goût nouveau pour la nature sauvage (les bois, les paysages de lande, les montagnes). Des thèmes poétiques comme l’ennui, la nostalgie, le rêve d’évasion sont ainsi privilégiés.

2. En Allemagne apparaît le mouvement Sturm und Drang (« Tempêtes et Assauts ») qui développe des orientations artistiques similaires avec une glorification des forces de la nature, et l’exaltation des sentiments et émotions du « moi » (Schiller, Goethe).

3. En France parallèlement à la pensée rationaliste des philosophes se développe un courant préoccupé par l’analyse psychologique : l’accord entre la sensibilité et la nature sauvage, l’importance accordée à la rêverie, la célébration des passions (Rousseau : Les Confessions (1ère autobiographie), Les rêveries du promeneur solitaire, La Nouvelle Héloïse.

Un goût nouveau apparaît pour les émotions, les mouvements de l’âme. Ce courant nouveau marque une rupture idéologique avec les Classicisme qui s’intéressait surtout à l’homme universel et non à l’individu particulier.

II. Le personnage romantique

Il souffre de ce que Chateaubriand appelle le « vague des passions » (1802, le Génie du Christianisme) ou de ce que Musset appelle le « Mal du siècle » (1836, La Confession d’un enfant du siècle). Il s’agit pour l’essentiel d’une impossibilité de s’inscrire dans la réalité sociale : On habite avec un cœur plein un monde vide, et sans avoir usé de rien on est désabusé de tout (double antithèse) [Chateaubriand]. Les différentes caractéristiques de ce mal : cf. René.

III. Le renouvellement des formes et des genres

La rupture avec le Classicisme n’est pas seulement idéologique, elle est aussi formelle. L’écrivain romantique revendique « la liberté de l’art » contre le despotisme des règles [Victor Hugo]. Le respect des règles était l’un des principes du Classicisme :

1. Fin de la distinction entre comédie et tragédie : naissance du « drame »

Le drame romantique se caractérise par un mélange des registres (par opposition à l’unité de ton des œuvres classiques) Il mêle le sublime (noblesse des sentiments, grandeur des situations) et le grotesque (le rire, la bassesse, la laideur). Le drame ne respecte pas non plus les règles classiques d’unités de lieu, de temps et d’action.

2. Renouvellement des formes poétiques

Victor Hugo renouvelle l’alexandrin :

- En accentuant la discordance entre la plume et le vers (enjambement, rejet, contre-rejet)

- En ne respectant pas la césure à l’hémistiche : Victor Hugo invente le trimètre romantique (4/4/4) et non (6//6)

ex : Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées [Victor Hugo].

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